Quebec History Marianopolis College


Date Published:
Juin 2006

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

Esdras Minville

Méditation pour jeunes politiques (4)

(1927)

[Ce texte fut publié dans l'Action française en 1927. Pour la référence bibliographique exacte, voir la fin du document.]

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7. Autre problème non moins grave : les transports. L'État administre un chemin de fer qui nous a coûté et nous coûte encore de lourdes taxes, dont nous, du Qué­bec, payons comme les autres notre part. Or, le Québec, province de deux millions et demi d'habitants, possède un réseau ferré moins étendu que la Saskatchewan, pro­vince de moins d'un million d'habitants. A cette remar­que, on répond : Question de répartition de la popula­tion. Parfait. Mais le chemin de fer de la Gaspésie, par exemple, qu'attend-on pour le construire? Cette région « aux ressources illimitées » végète depuis soixante ans, faute de moyens de transport convenables. Mgr Ross le déclarait récemment : « Sans un bon chemin de fer, la Gaspésie va mourir », et il apportait des chiffres et des statistiques qui montrent trop clairement le bien-fondé de son affirmation. Et pourtant, depuis trois ou quatre ans qu'on lui demande d'ajouter au réseau de l'État le chemin de fer actuel de la Baie des Chaleurs, le gouver­nement d'Ottawa hésite, marchande, lésine. Aux deman­des pressantes et réitérées de toute une population aux abois il oppose la nécessité pour l'État d'économiser. Étrange, ce mal d'économiser dont notre gouvernement est soudainement pris ! On souhaiterait qu'il en eût souf­fert de 1914 à 1918 ! D'autre part, il est des éco­nomies plus coûteuses que certaines dépenses. C'est particulièrement vrai dans le cas qui nous occupe.

Enfin, pourquoi l'État économise-t-il toujours aux dépens des mêmes contribuables et des mêmes régions ? On construit le chemin de fer de la Baie d'Hudson, entreprise purement politique, si l'on en juge par les rapports des ingénieurs, et on laisse la Gaspésie, région riche en ressources variées, située à l'entrée du pays et facile d'accès, languir dans une stagnation toute proche de la misère ! Et pourtant les Gaspésiens comme les autres payent leurs taxes aux Chemins de fer natio­naux. Injustice pure et simple ; injustice criante envers un des plus beaux coins du pays, injustice envers le Québec tout entier, et que nos députés canadiens-fran­çais, trop indifférents aux problèmes économiques, n'ont pas l'air de ressentir.

 

Et encore? Nos voisins du sud, les Yankees, pour les appeler par leur nom, voient avec un oeil d'envie du Saint-Laurent le majestueux cours ! Esprits pratiques, cette vision se traduit aussitôt pour eux en une féérie de fabriques, d'usines, de dynamos, de fils électriques au bout desquels s'accrochent d'autres usines, d'autres fabriques. Ils désirent, d'un grand désir, posséder pour eux seuls ce superbe cours d'eau. De là les combinaisons ! Comme d'autre part leur conscience politique ne s'af­flige pas souvent de scrupules, ils trouveront probablement le moyen de contenter leur envie. Si nous avons réussi tant bien que mal jusqu'ici à déjouer leur plan, c'est peut-être que tous les Etats-frontières n'étaient pas d'accord entre eux. Cet accord établi, nous n'aurons probablement qu'à nous bien tenir. Nos ingénieurs au­ront beau différer d'opinion avec leurs confrères amé­ricains, cela ne changera pas grand'chose pour des gens qui ne reconnaissent qu'un droit — certains de leurs exploits à Cuba, à Haïti et, plus près de nous, à Chicago le prouvent, assez — celui du plus fort.

 

D'un autre côté, un projet parfaitement réalisable est à l'étude chez nous depuis de nombreuses années : le canal de la Baie Georgienne. La réalisation de ce projet, aban­donné en 1914 — notre participation à la guerre exigeait plus de capitaux que nous n'en disposions — répondrait aux besoins du pays tout entier. Rapprochant l'ouest des grands ports d'expédition de l'est, le canal de la Baie Georgienne réduirait le coût de transport du blé des prairies à la mer, détournerait vers Montréal et Québec le courant d'expédition qui passe aujourd'hui par Buf­falo et les ports américains. On sait ce que cela signifie. Les taux du fret étant trop élevés de la tête des lacs aux ports de l'est, ceux-ci ne progressent pas autant qu'ils le devraient : nos produits, suivant naturellement la voie la moins coûteuse, sortent en grande partie par les ports américains. Le canal de la Baie Georgienne remédierait à cet état de chose, ruineux pour le pays. Il est vrai que Toronto n'en veut pas!

 

D'autre part — et cet aspect de la question n'est certes pas le moins important— nous avons besoin plus que jamais d'une voie intérieure échappant totalement à l'emprise de nos voisins du sud. Ceux-ci, nous venons de le dire, désirent à tout prix nous entraîner dans une en­treprise de canalisation du Saint-Laurent. C'est qu'ils anticipent des bénéfices dont ils prendront naturellement la part du lion. Nous n'avons rien à faire dans la galère où ils veulent nous embarquer, mais nous avons tout à gagner à déjouer leurs plans. Le meilleur moyen à notre disposition, celui dont nous sommes le plus sûrs à tout point de vue, c'est la construction et le plus tôt possible du canal de la Baie Georgienne. Au double point de vue de la navigation et de la production de la force motrice, cette entreprise nous assurerait des avantages tout aussi grands et moins coûteux que la précédente, sans compter qu'elle nous libérerait d'une collaboration gênante et même dangereuse.

 

Nous conseillons donc aux conservateurs, d'inscrire à leur programme la construction du chemin de fer de la Gaspésie (grâce à l'intervention du gouvernement pro­vincial, le chemin de fer du Lac Saint-Jean se construira) afin de rendre justice à une région qui paie des taxes comme les autres et souffre de n'avoir pas les moyens de communication dont elle a absolument besoin ; le maintien de l'équilibre entre l'extension du réseau ferré du Québec et celui des autres provinces ; le creusage dans le plus bref délai possible du canal de la Baie Georgienne, projet dont la réalisation s'impose chaque jour plus impérieusement.

 

8. Autre article, extrêmement important : l'organisa­tion du crédit, particulièrement du crédit rural, et — n'ayons pas peur de le dire—la réorganisation de notre régime bancaire. Les banques sont faites pour servir les pays et non les pays pour servir les banques. Emprunté à l'Écosse — encore un exemple de notre incurable et ridicule manie de copier l'étranger sans aucune espèce de discrétion — notre régime bancaire, sans doute excel­lent en soi, n'a que le défaut de n'être adapté ni de près ni de loin aux besoins du pays. Totalement inapte à aider l'agriculture, il draine au surplus les capitaux des cen­tres ruraux vers les centres urbains. Il ne serait certes pas sans intérêt d'établir jusqu'à quel point la rupture d'équilibre de plus en plus profonde que nous constatons entre notre progrès agricole et notre progrès industriel est attribuable à l'ineptie de notre régime de banque — rupture d'équilibre déplorable par les conséquences qu'elle entraîne pour le pays tout entier et pour notre peuple en particulier.

 

D'autre part, il est indéniable que nous marchons à pas de géants vers la création dans notre pays d'un mo­nopole de la banque, le plus dangereux qui soit, tant au point de vue économique qu'au point de vue social et politique. Les fusions successives depuis quelques années ne laissent pour ainsi dire aucun doute sur ce point. Il faut bien prendre les faits comme ils sont, nonobstant certaines dénégations intéressées. Il est grandement temps que l'on s'en avise et que l'on prenne des mesures pour empêcher que l'administration de tous les capitaux disponibles du pays ne tombe entre les mains d'un petit groupe d'hommes, que ne se constitue chez nous une véritable oligarchie financière capable d'imposer ses quatre volontés aux pouvoirs publics.

 

Que, dans notre pays, l'agriculture ait besoin de cré­dit à long terme et à un taux raisonnable, il n'y a que certains de nos banquiers et les aveugles-nés pour ne pas s'en apercevoir. L'agriculteur ne peut payer du 7, du 8%, et même plus sur ses emprunts, quand son entreprise ne lui rapporte que du 5, du 4% et même moins. On a toujours prétendu que nos banques suffisaient au be­soin de l'agriculture. On en revient quelque peu depuis que notre industrie agricole s'est trouvée à un doigt de la faillite sans pouvoir se procurer les capitaux dont elle avait besoin. Veut-on que la même situation se répète un de ces jours prochains? On n'a qu'à laisser l'état de chose actuel se perpétuer. A cette question se rattache la refonte totale de notre loi sur la faillite qui a ruiné le crédit de l'agriculteur. Problèmes d'une indiscutable portée dont on a beaucoup parlé jusqu'ici mais dont on n'a jamais cherché sérieusement la solution. Il est gran­dement temps qu'on y vienne.

 

9. Enfin, dernier article d'un programme politique vraiment national : l'introduction dans la législation et les moeurs politiques de l'esprit social et chrétien. Il appartient particulièrement aux députés canadiens-fran­çais, parce que catholiques, de veiller à ce que notre lé­gislation s'inspire du droit chrétien plutôt que du droit païen, comme cela arrive trop souvent. Ils ne doivent pas penser que, parce qu'au Canada le régime prévaut de la séparation de l'Eglise et de l'État, la seule attitude qu'ils doivent observer dans leurs actes de législateurs, soit la neutralité. Au contraire, ils ont le devoir exprès de réa­gir contre le laïcisme trop absolu des députés fédéraux et d'imprégner de catholicisme la législation à laquelle ils collaborent. Sans doute ne sont-ils pas tenus de crier leur foi à tout propos, sous les voûtes du parlement; mais ils doivent avoir des convictions assez robustes et assez éclairées pour faire comprendre à leurs collègues protes­tants ou d'autres croyances religieuses que le catholicis­me n'est pas l'ennemi du progrès et du bien-être commun mais qu'au contraire, étant en soi un principe d'ordre, il est en conséquence un principe de progrès au meilleur sens de ce mot. L'esprit social et chrétien devrait appa­raître davantage dans la législation ouvrière, laquelle s'inspire presque toujours d'un pâle humanitarisme au lieu de s'asseoir sur la base solide de la justice et de la charité. L'esprit chrétien, on devrait le trouver dans les lois d'impôt, trop souvent inspirées de l'esprit individualiste et antisocial; dans les conditions faites aux minorités, conditions qui consacrent trop souvent le principe païen de la force primant le droit, qui lésine avec le faible, quand elle ne cherche pas simplement à l'écra­ser. D'une façon générale, l'esprit chrétien devrait im­prégner toute mesure législative qui touche de près ou de loin à l'institution familiale. Parce que nos députés n'ont pas toujours été aussi vigilants qu'ils l'auraient dû, des lois figurent aujourd'hui dans nos statuts, dont les unes consacrent un principe franchement immoral — telle notre loi sur la faillite — tandis que d'autres sapent par la base notre organisme social en s'attaquant à la famille, — telles certaines lois d'impôt, non seulement à Ottawa, mais même à Québec. Où cela nous conduira-t-il? A la faveur de la somnolence de ceux-là même que le peuple désigne à la garde de ses intérêts les plus sacrés, une législation s'édifie chez nous qui, d'esprit proprement anglo-saxon, exalte l'individu et déplace la base de nos vieilles lois, lesquelles considéraient la famille comme la cellule-mère de la société. Nos députés n'ont pas le droit d'assister ainsi, impassibles, à l'effritement conti­nue et systématique de celle de nos institutions qui a été notre plus grande force dans le passé et constitue encore notre plus solide garantie pour l'avenir. Ils ont le devoir strict de veiller, sur elle, de la protéger, de la faire res­pecter en toute circonstance. Ils doivent notamment combattre le moindre empiétement du divorce, non seu­lement à cause du péril auquel ce mal social ne peut manquer d'exposer les provinces où le principe en serait adopté, mais encore pour le péril indirect dont il menace les collectivités catholiques elles-mêmes. Nos représen­tants de la province de Québec, en particulier, feraient bien de songer que si le divorce se propage, à l'état d'épi­démie, dans les provinces anglaises, rien, aucune muraille en Chine, ne l'empêchera d'affecter notre province. Ce serait le coup de mort de la nationalité canadienne-fran­çaise. Avis donc aux jeunes conservateurs qui aspirent à jouer demain un rôle dans la politique. Ils doivent se bien convaincre que notre organisme social et même éco­nomique repose sur de grands principes d'ordre moral qu'ils ont dès maintenant le devoir d'étudier et qu'ils auront plus tard celui de faire respecter et de faire triompher.

 

 

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Concluons. Chacun des articles brièvement analysés ci-dessus résume, nous en avons la conviction, un des besoins essentiels du pays tout entier. Repris dans son ensemble, creusé et étudié soigneusement dans ses détails et préconisé ensuite par des hommes sincères et probes, ce programme ne manquerait sûrement pas de recueillir les suffrages de tous ceux qui pensent qu'un citoyen se doit à son pays avant de se devoir à une coterie. Nous le répétons : c'est sur le terrain proprement national que les partis doivent désormais asseoir leur politique. L'âme canadienne se précise ; elle a besoin d'une doctrine définie, qui lui soit propre, et qui remplacera enfin le vague cosmopolitisme dans lequel elle a flotté si longtemps, et dont les flux et les reflux incessants menaçaient de la défigurer et de la détruire. Aux partis politiques de com­prendre ce besoin nouveau et de s'efforcer de le satisfaire.

 

En écrivant ces lignes, nous avons été guidés moins par le désir de voir triompher le parti conservateur que par la crainte d'assister un jour ou l'autre à son anéantissement. Car sur les cadres où les Canadiens français doivent s'enrégimenter au parlement fédéral, l'Action française s'est déjà nettement exprimée. Elle n'admet point que nous y apparaissions divisés. En stratégie politique comme en toute autre, c'est stupidité et trahison que de se diviser devant l'ennemi, surtout lorsque, par les effectifs, l'on est le plus faible, et que, par surcroît, c'est dans son camp qu'ont pris refuge les intérêts les plus élevés, ceux d'une civilisation et d'une foi qui l'em­portent sur tous les intérêts matériels. L'expérience a d'ailleurs prouvé que cette concentration des Canadiens français dans un seul camp politique n'a pas attiré sur leur nationalité les malheurs épouvantables qu'appréhen­daient jadis les exploiteurs de la division. Mais, à l'heu­re actuelle, le sentiment national est-il assez éveillé, assez puissant dans le Québec, pour maintenir dans le devoir, pour préserver des compromissions et des lâchetés un groupe parlementaire comme le bloc québecois à Ottawa, dépourvu de la menace bienfaisante d'un parti adverse? Nous ne le croyons pas. Donc, en attendant que l'Idée nationale suffise à grouper en parti politique les Cana­diens français au parlement fédéral, nous souhaitons qu'autant que possible s'équilibre la puissance des deux grands partis qui se disputent la possession du pouvoir. Car, c'est un fait certain, qu'en régime parlementaire, un parti trop puissant, à moins d'être dirigé et dominé par de véritables chefs d'Etat — sortes de surhommes bien rares en politique — est le pire agent de disso­lution sociale. Presque toujours les partis n'ont de courage et de propreté morale que dans la mesure où ils craignent l'adversaire.

 

C'est moins sur le choix de leur chef que sur l'élabora­tion de leur programme que les conservateurs du Québec doivent concentrer leur attention. Les chefs passent mais les principes demeurent ; les hommes disparaissent du jour au lendemain, mais l'orientation politique d'un pays ne se redresse pas en si peu de temps. Or l'orienta­tion politique de demain, elle se dessine aujourd'hui dans les programmes que les partis préconisent. C'est pourquoi les jeunes conservateurs du Québec, puisqu'ils y sont acculés, doivent apporter plus de soin à la réfec­tion complète de leur programme qu'au choix du chef qui les commandera demain.

 

D'ailleurs, nous l'avons dit dans notre premier article, la régénération du parti conservateur ne s'effectuera qu'au prix d'un travail tenace, avec le concours du temps. On ne change pas facilement la tournure d'esprit d'hommes qui ont vieilli sous une discipline, à l'ombre d'un drapeau, quels que soient les avatars que celui-ci ait subis. Ce serait très certainement se leurrer que d'en­tretenir l'espoir que les chefs actuels du parti conserva­teur vont renier leur programme d'hier pour adopter celui que la jeune génération peut leur fournir aujour­d'hui. Cela supposerait plus de largeur de vue, plus de droiture d'esprit et de probité intellectuelle qu'ils nous ont habitués à leur en reconnaître. Il ne faudrait pas en demander tant, par exemple, à l'étroite cervelle qui, par une terrible ironie du sort, commande aujourd'hui au vieux parti de Cartier et de McDonald (sic) — l'homme qui multiplie les impairs, le chef de parti qui vient de décla­rer, au sujet de la récente décision du Conseil privé, qu'une amputation de territoire de 110,000 milles carrés n'intéresse pas le pays, puisque seul le Québec est en cause. Quand un parti politique en est réduit à accep­ter la direction d'un tel homme, ne serait-ce que tem­porairement, n'est-il pas vrai qu'il a besoin d'un remaniement total, d'un redressement à la fois de ses cadres et de sa doctrine? Or, il est dans l'ordre des choses possi­bles, même probables, que le futur chef permanent du parti conservateur, l'élu de la convention générale de l'automne prochain, appartienne encore à l'école des petits esprits qui ont réduit le vieux parti de Cartier à ses proportions actuelles. C'est pourquoi nous invitons si expressément les jeunes à espérer peu pour le moment, à ne recevoir qu'avec discrétion les directives de leur présent état-major, mais à travailler beaucoup leur programme, à tâcher de populariser des idées saines dans toutes les classes de la société canadienne, quittes plus tard, aussitôt qu'ils le pourront, à désigner, pour les commander, un homme qui aura véritablement l'enver­gure du chef politique.

 

Quant à nous, humble ouvrier d'une tâche qui nous dépasse, si nous avons accepté d'esquisser les grandes lignes de ce programme politique, c'est dans l'espoir qu'en donnant jour à nos convictions profondes, nous ne serions pas tout à fait inutile à la cause dont tous nous vivons. Ce programme, sans doute incomplet, insuffi­samment approfondi, mais travaillé avec amour, nous l'offrons aux méditations de la jeunesse de chez nous—de cette jeunesse laborieuse de tous les milieux et de tou­tes les conditions sociales qu'un utilitarisme sordide n'a­veugle pas et qui conserve encore, avec le généreux besoin de se dévouer, la faculté d'aimer tout ce qui est véritablement beau et noble !

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Source : Jacques DUMONT (pseudonyme d’Esdras MINVILLE), « Méditation pour jeunes politiques », l’Action française, Vol. XVII, No 4 (avril 1927) : 217-227.

 
© 2006 Claude Bélanger, Marianopolis College