Quebec History Marianopolis College


Date Published:
2004

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

Ernest Rochon

Négociant

 

C'est à St-Benoît des Deux-Montagnes, le 5 août 1880, que naquit Ernest Rochon, du mariage de Damase Rochon, cultivateur et ancien maire de cette paroisse, et de Joséphine Martin, son épouse, fille de Joseph Martin. Ses ancêtres, natifs de St-Côme en Normandie, vinrent s'établir à Ste-Famille de l'Île d'Orléans en 1659. Le bienheureux André Grasset, de même que Louis Ducharme dont le nom figure sur le monument des patriotes de Laprairie étaient directement alliés à sa famille.

 

Après avoir complété ses études, le jeune Ernest s'en vint travailler dans une maison de gros à Montréal. En 1904, il quittait son emploi et s'en fut dans l'ouest canadien, où il alla remplir une importante fonction pour le compte de la "High River Trading Co.". Il y fit un stage de deux années au cours desquelles il s'occupa activement de toutes les organisations d'ordre national ou politique. Directeur de l'Association Conservatrice de High River, il se signala en maintes circonstances, à l'attention des chefs de son parti. En 1906, il quittait l'Alberta à destination de Vancouver, où il devint l'associé des frères Turner, dans l'importation.

 

Toujours intéressé aux mouvements patriotiques, Ernest Rochon fut un des membres les plus dévoués de l'Union Canadienne-Française de Vancouver dont il était en plus le secrétaire.

 

Sur les instances de l'honorable Arthur Sauvé, il revint à Montréal en 1907, prendre la direction du journal Le Canadien . Il fut par la suite voyageur de commerce pour une maison locale, et en 1925, il s'établit à son propre compte, en jetant les bases d'une importante maison de commerce, connue sous le nom de "Ernest Rochon" pourvoyeur en gros d'accessoires funéraires.

 

Il fut un des fondateurs et le trésorier du club Sauvé; il fut officier-rapporteur à l'élection de 1926 dans Montréal-St-Denis. Il est séquestre officiel pour la Loi d'Arrangement entre cultivateurs et créanciers. Écrivain fécond, il a collaboré à presque tous les journaux locaux.

 

Le 20 septembre 1909, il épousait Célia Laflèche, de Fort Covington, N.Y. Domicile : 2188, rue Prud'homme, et durant l'été, à St-André d'Argenteuil. Place d'affaires : 711, ouest, rue Notre-Dame, Montréal.

 

Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 277. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.

 

 

 

 
© 2004 Claude Bélanger, Marianopolis College