Quebec History Marianopolis College


Date Published:
Septembre 2005

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

L'Église catholique dans la période

d'après la Conquête

 

[Ce texte a été écrit par Michel Brunet. Pour la référence exacte, voir la fin du document.]

Mais les dirigeants ecclésiastiques ne jouissaient que d'une liberté très restreinte. La plupart des historiens ont négligé de le rappeler et surtout d'en saisir les causes et les conséquences. En accordant aux Canadiens la nomination d'un évêque, les autorités britanniques avaient fait une concession qu'elles entendaient exploiter pour mieux établir leur domination.

 

L'évêque occupait son siège épiscopal selon le bon plaisir du gouvernement pour lequel il n'était qu'un « prêtre avec le pouvoir pour consacrer », d'après l'expression de Thomas Mills. Puisque les catholiques canadiens avaient besoin de prêtres pour pratiquer leur religion, il avait été jugé préférable de leur donner des prêtres « natifs », « dociles et satisfaits », selon la promesse de Murray. Aux yeux du gouvernement, l'évêque n'était qu'un modeste fonctionnaire « autorisé à diriger l'Eglise romaine », pour employer le langage même des comptes publics (1).  Après la mise en vigueur de l'Acte de Québec, Carleton a demandé et obtenu la permission de lui verser une indemnité annuelle de £200. C'était exactement le salaire que le gouvernement payait à chacun des quatre ministres protestants de la colonie (2). Son titre officiel sera « Surintendant de l'Eglise Romaine en Canada. » (3) Le Chapitre de Québec avait pris l'engagement que l'évê­que n'aurait pas « cet appareil, cet éclat extérieur qui accompagne cette dignité dans les Etats Catholiques. On ne demande de l'Episcopat que ce qui est absolument et indispensablement nécessaire. On propose un évêque ... vivant simplement parmi les prêtres de ses séminaires, où il trouverait son entretien et sa subsistance, comme l'un d'entre eux, lorsqu'il lui plairait d'y demeurer. » (4) Charest déclarait que l'évêque demandé « conserverait pour tout bien la possession de la maison épiscopale, [n'aurait] aucun revenu fixe et [serait] sans éclat extérieur (5). Mills avait assuré Briand qu'il obtiendrait ce qu'il sollicitait parce que « vous ne demandez rien qui n'est pas raisonnable » (6).

 

Les dirigeants canadiens avaient réussi parce que Londres était pratiquement obligé d'accepter la présence d'un évêque et parce qu'ils s'étaient montrés peu exigeants. D'ailleurs, leurs demandes au sujet du Chapitre, du Collège de Québec et des communautés religieuses étaient demeurées sans réponse. Le Chapitre disparaîtra; le Collège demeurera en possession des conquérants qui ont réquisitionné l'immeuble à leurs fins; les Jésuites et les Récollets n'auront pas le droit de se recruter (7) ; les Sulpiciens conserveront leurs propriétés mais devront se séparer de Paris et laisser partir plusieurs de leurs membres; les communautés de femmes seront tolérées. L'évêque ne peut pas convoquer de synode (8) et n'ose pas sortir de son diocèse pour aller en France ou à Rome. Mgr Plessis, que son loyalisme avait rendu particulièrement sympathique au gouvernement, fut le premier évêque de Québec qui reçut l'autorisation de se rendre en Europe, cinquante-trois ans après le retour de Mgr Briand. L'Eglise canadienne avait réussi à conserver un minimum d'autonomie mais elle dut subir sans protester la dictature des conquérants qui en avaient fait l'un des ins­truments de leur domination (9).

 

Le professeur Trudel, constatant combien la liberté de l'Eglise était limitée, semble croire que seul Murray en fut responsable. Il reproche même à Briand d'avoir favorisé cette domination en ne s'opposant pas aux empiétements du premier gouverneur (10). Briand suivit simplement la politique que lui avait tracée Mgr Pontbriand et que M. Trudel a lui-même décrite (11). Ses supérieurs et ses correspondants furent unanimes à lui recommander qu'il ne fallait « heurter en rien le gouvernement sous lequel vous vous trouvez; et puisque le Canada est conquis, et de plus cédé par la France, aucune autre Puissance n'y doit plus être reconnue que celle du Roy de la Grande-Bretagne ». Il était nécessaire pour les « ecclésiastiques que nous avons encore en Canada, d'éviter soigneusement de donner la moindre prise sur eux, ni aucun sujet de mécontentement et de plainte au gouvernement » (12). M. de L'Isle-Dieu répète les mêmes avertissements à Mère d'Youville, lui affirmant que les Canadiens ne conserveront la liberté de religion qu'en se faisant un devoir de respecter fidèlement la « puissance sous laquelle vous vous trouvez actuellement » (13) Le cardinal Castelli joignit ses recommandations à celles du vicaire général du diocèse de Québec à Paris: « De leur côté, il faudra que les ecclésiastiques et l'évêque du Canada se comportent avec toute la prudence et la discrétion possibles pour ne point causer de jalousie d'Etat au Gouvernement; qu'ils oublient sincèrement à cet égard qu'ils sont Français. » (14)

 

La conduite de Briand s'inspirait des principes et des coutumes qui réglaient, au XVIIIe siècle, les relations entre l'Eglise et l'Etat. La lettre pastorale qu'il adressait aux Acadiens, quelques semaines après avoir pris possession de son siège épiscopal, résume très bien la politique qu'il a toujours suivie: « Nous vous exhortons donc, nos très chefs frères, à vous conserver aussi scrupuleusement fidèles à notre roi qu'à notre Dieu, parce que vous ne pouvez plaire à Dieu qu'autant que vous serez soumis au roi dans les choses qui ne sont point contraires à votre religion... Faites-vous donc un devoir de montrer partout et en toute occasion qu'autant que nous sommes attachés à notre religion jusqu'au point de préférer la mort elle-même à l'apostasie et à la désertion, autant notre religion nous enseigne la fidélité à nos supérieurs et les vertus que la société exige et prescrit. Plût à Dieu qu'on ne se fût jamais écarté de ces sages et chrétiennes instructions; nous aurions la consolation de vous voir encore sur vos habitations, tranquilles et heureux, jouir des avantages que nous cherchons à vous procurer du consentement de notre souverain. Vous y auriez des prêtres, vous y auriez tous les besoins temporels de la manière que vous les y avez eus pendant [de] longues années, et tout le temps que vous n'avez été que chrétiens et sujets de vos anciens vainqueurs. Mais ne rappelons point un triste passé et une conduite aussi mal concertée pour votre bien spirituel que pour le temporel: ne pensons qu'à votre état présent. » (15) Chargé par les circonstances, sans avoir cherché à se hisser au poste qu'il occupait, d'assurer le maintien du catholicisme au Canada, Mgr Briand avait compris que l'Eglise canadienne ne devait rien négliger pour obtenir et conserver la confiance du gouvernement britannique. L'un de ses successeurs, qui continua la même politique, déclare: « Un de ses principes était aussi de prendre hautement, en toute occasion, les intérêts du gouvernement à coeur, de faire profession d'une très grande loyauté envers le roi, et d'inspirer la même fidélité à son clergé. » (16)

 

En agissant ainsi, l'évêque défendait les intérêts spirituels de ses ouailles et accomplissait son devoir de pasteur. De plus, Briand avait la conviction de travailler au bien-être des Canadiens. La tragique histoire des Acadiens que les dirigeants de la Nouvelle-France avaient poussés à la résis­tance, comme le révèle sa lettre pastorale de 1766, l'avait fortement impressionné. Il était prêt à tenter l'impossible pour protéger ses compatriotes contre la persécution religieuse et contre les abus de pouvoir des conquérants. Entre ceux-ci et la population conquise, il jouait le rôle d'un médiateur. Au gouvernement, il demandait de respecter la liberté religieuse des catholiques. En retour, il lui promettait l'appui du clergé et la soumission du peuple. Aux Canadiens, il rappelait leurs obligations envers un roi et un gouvernement qui n'étaient pas demeurés sourds à leurs demandes et avaient prouvé qu'ils désiraient les traiter avec justice. Il les mettait aussi en garde contre tout mouvement de méfiance ou d'hostilité envers les autorités britanniques ou envers les immigrants anglais. A tous, il prêchait la bonne entente et la coexistence pacifique. Les directives qu'il donnait à ce sujet au clergé dans une lettre circulaire du 15 octobre 1768 sont très précises: « Je viens de recevoir une lettre de Son Excellence [Carleton], en date du 12 de ce mois, dans laquelle il me prie de vous recommander d'exhorter vos paroissiens à se bien accorder avec les anciens sujets de Sa Majesté, demeurant parmi eux; d'être fidèles au gouvernement auquel la Providence les a assujettis; de ne point ajouter foi aux faux rapports, ni de nourrir de vaines et frivoles espérances qui ne pourraient que troubler leur repos, les détacher de leurs devoirs, et les porter à des démarches préjudiciables à leurs intérêts spirituels et temporels. Il désire que vous leur fassiez comprendre qu'il est de leur devoir, s'il parvenait à leur connaissance qu'il se trouvât quelque chose de contraire aux intérêts de Sa Majesté, le Roi de la Grande-Bretagne, leur légitime souverain, d'en donner avis sur-le-champ, soit au Gouverneur Commandant-en-chef de la Province, soit à l'Evêque; et il espère de vous surtout, Messieurs, que vous serez exacts et prompts à exécuter cette commission. Car il a une entière confiance dans tout le clergé. Rendons grâces à Dieu de nous avoir donné un Gouverneur si vigilant pour les intérêts de son prince, si zélé pour la conservation de la paix et la tranquillité dans sa Province, si bien prévenu en faveur des ecclésiastiques et si favorable à notre sainte religion. Nous devons certainement soutenir les vérités de la foi, même au péril de notre vie, les prêcher et en instruire les peuples; mais il ne convient ni à la religion de le faire avec aigreur ni à la gloire de Dieu de le faire avec mépris. Vous éviterez donc soigneusement de vous servir de termes offensants et injurieux pour ceux des sujets du Roi qui sont d'une autre religion; ceux de protestants et de frères séparés seront les seuls dont vous vous servirez, lorsqu'il sera absolument nécessaire de le faire pour expliquer notre créance. Une autre conduite ne ferait qu'aliéner les coeurs, troubler la bonne harmonie qui doit régner entre les anciens et les nouveaux sujets, ne ferait pas de prosélytes, et pourrait engager le Gouvernement à retirer la protection et la liberté qu'il veut bien accorder à notre sainte Religion. (17) L'évêque avait adopté la politique qu'imposaient les circonstances. Elle s'appuyait sur les traditions de l'époque relativement à l'union du trône et de l'autel. Elle rassura les conquérants et permit aux catholiques canadiens de conserver leur organisation ecclésiastique et leurs principales institutions religieuses. Briand a bien servi l'Eglise et la collectivité canadiennes.

 

De son côté, Murray a su défendre les intérêts britanniques. Il avait la responsabilité d'établir solidement l'autorité des conquérants dans la vallée du Saint-Laurent. Il s'acquitta efficacement de sa tâche délicate. Dès les premiers mois de l'occupation anglaise, il fut assez réaliste pour se ren­dre compte que, sans la collaboration du clergé, il serait très difficile d'ha­bituer les Canadiens à se soumettre au nouveau régime (18) Non sans difficulté, il parvint à surmonter ses préjugés de protestant et conclut qu'il fallait faire confiance aux dirigeants ecclésiastiques. Il est vrai qu'à un certain moment il flirta avec le projet de protestantiser les Canadiens. (19) Il croyait alors que le gouvernement impérial avait l'intention de supprimer immédiatement le catholicisme au Canada. Mais il revint rapidement à une vue plus réaliste de la situation et conseilla une politique généreuse: « Quant à moi, mon cher lord, c'est avec joie que je prendrai toutes les mesures nécessaires pour décourager et réduire à la raison les ennemis de mon souverain. Mais je ne puis être l'instrument d'une politique qui ruinerait peut-être le peuple le meilleur et le plus brave de la terre, un peuple qui a déjà réussi à se débarrasser de la majeure partie de son antipathie nationale envers ses conquérants, et qui, si on lui accorde seulement quelques privilèges, que les lois d'Angleterre ne reconnaissent pas aux catholiques du royaume, est appelé à devenir en très peu de temps le groupe d'hommes le plus fidèle et le plus utile de cet Empire d'Amérique. Si la clameur publique en Angleterre ne laisse pas au roi la liberté de sui­vre la politique compatissante que lui dicte son coeur, et si les lois anti-catholiques doivent s'appliquer en toute rigueur au Canada, pour l'amour de Dieu obtenez-moi ma retraite ... car je ne puis être témoin de la misère d'un peuple que j'aime et admire. » (20)

 

Il ne faudrait pas croire que Murray était un sentimental. Il avait soigneusement évalué les avantages d'une politique libérale. Ayant constaté que les dirigeants de la collectivité canadienne étaient bien disposés, il en était venu à la conclusion que « peu, très peu contentera les nouveaux sujets » (21). Quelques concessions faites à bon escient lui semblaient suffisantes pour obtenir et conserver l'appui des Canadiens, c'est-à-dire l'obéissance et la collaboration de leurs porte-parole, dont les plus influents, depuis la Conquête, se recrutaient parmi les administrateurs ecclésiastiques. Ceux-ci, bénéficiant de la protection officielle de l'Etat et soumis à sa surveillance étroite, se porteraient en quelque sorte garants de la fidélité des Canadiens. Murray n'a été que l'initiateur de cette politique. Pourquoi prétendre qu'il est responsable de la mise en servitude du clergé et de l'Eglise ? Il n'était qu'un agent de la domination anglaise. Ses successeurs ne procéderont pas différemment. Les dirigeants ecclésiastiques eux-mêmes n'entretenaient aucune illusion à ce sujet. Dans un rapport envoyé à Rome, en 1794, l'évêque de Québec déclare que « du côté du gouvernement, l'autorité d'un Evêque catholique en Canada est purement précaire, et la perpétuité de l'Episcopat semble y dépendre entièrement de la volonté du Roi ». Cependant, « comme sa dignité le met à portée d'être fort utile au bon ordre de la Province, le Roi vient de lui assigner une pension de 200 livres sterling ». Le gouvernement, précise le rapport, exige de tout candidat à l'épiscopat « qu'il ait montré constamment de la loyauté envers le Roi, du zèle pour son service et de l'attachement à la constitution du pays ». Le même document décrit en toute lucidité le rôle que le conquérant a imposé au clergé: « Voici ce qu'on peut dire à la louange des Ecclésiastiques Canadiens: ils font profession d'une grande fidélité envers leur Souverain et en ont donné dans tous les temps des preuves non équivoques, surtout dans la dernière guerre terminée en 1783 [Révolution américaine et guerre de l'Indépendance]. Cette qualité les rend précieux au Gouvernement. » (22)

 

L'Eglise avait conservé ses cadres mais elle vivait sous la férule du conquérant.

 

(1) « Etat des fonctionnaires civils de la Province de Québec», 20 juin 1776, AC, B 199: 248.

 

(2) Dans ibid., 248.

 

(3) Voir « Mémoire sur le diocèse de Québec, 1794, présenté au Saint-Siège par Mgr Hubert, dans MEQ, 2: 476.

 

(4) « Adresse à Son Excellente Majesté le Roi par le Chapitre de Québec ", 13 septembre 1763, MEQ, 2: 175.

 

(5) Charest à Halifax, 14 décembre 1763, dans Bellerive, Délégués cana­diens-français, 18.

 

(6) Mills à Briand, Londres, 18 février 1766, BRH, 16 (1910): 4.

 

(7) Au sujet des Jésuites, il ne faut pas oublier les persécutions dont ils étaient alors victimes dans les pays catholiques d'Europe. Pouvait-on demander au gouvernement de la Grande-Bretagne d'être plus favorable à la Compagnie de Jésus que ne l'étaient les Etats catholiques eux-mêmes ? De fait, il traita les Jésuites demeurés au Canada avec plus d'humanité que n'en montrèrent certains gouverne­ments catholiques. Cependant, en toute justice, les biens des Jésuites auraient dû être remis à la collectivité canadienne, comme le réclamèrent en vain pendant plus d'une génération les principaux porte-parole des Canadiens.

 

(8) Voir «Mémoire sur le diocèse de Québec, 1794 ", MEQ, 2: 476.

 

(9) Il en fut ainsi jusqu'à la décennie de 1840. Ces quatre-vingts ans de servitude ont profondément marqué l'évolution de la pensée politique et sociale du clergé et des sociologues catholiques au Canada français. Une méfiance instinctive et souvent exagérée de l'Etat devint l'une de ses principales caractéristiques. Cet antiétatisme fut la réaction d'une Eglise qui était parvenue graduellement à se libérer de la férule d'un Etat étranger. Cet antiétatisme joua ensuite contre les intérêts de la collectivité canadienne-française lorsque celle-ci prit en mains l'admi­nistration du Québec après 1867. A ce sujet, voir Brunet, La Présence anglaise, 140-159.

 

(10) Trudel, Eglise canadienne, 1: 221, 309-334. Il reprend les mêmes idées dans son étude sur « La servitude de l'Eglise catholique du Canada sous le régime anglais », Rapport (1963) de la Société canadienne de l'histoire de l'Eglise catholique, 11-34. Appartenant à une école d'historiens qui ne voient pas les déterminismes sous lesquels ploient la collectivité canadienne et ses dirigeants après la Conquête, l'auteur est obligé de charger les individus qui en sont victi­mes. Fernand Ouellet procède de la même façon en tentant d'expliquer le manque de succès des hommes d'affaires canadiens déclassés par leurs concurrents britanniques.

 

(11) Voir ibid., 1: 71-76, 175-193. A ce sujet, voir également le premier chapitre du présent ouvrage, pp. 32-38.          

 

(12) L'Isle-Dieu à Briand, 1763 [?], RAQ (1937-1938), 189, 190.

 

(13) Id. à Mme d'Youville, 6 juin 1764, dans Hôpital Général, 1: 270.

 

(14) Cardinal Castelli à L'Isle-Dieu, Rome, 17 décembre 1766, RAQ (1929-1930), 68.

 

(15) « Lettre pastorale aux Acadiens de l'île Saint-Jean, du Cap-Breton, de la Nouvelle-Ecosse, de la Gaspésie, 16 août 1766, RAQ (1929-1930), 66. Dans cette lettre, Briand condamne la politique franco-canadienne à l'égard des Aca­diens et de l'Acadie après le traité d'Utrecht. Il ne faut pas oublier que le clergé lui-même avait été utilisé aux fins poursuivies par les dirigeants de la politique coloniale franco-canadienne. A ce sujet, voir plus haut, p. 117.

 

(16) Mgr Plessis au grand vicaire Bourret, 10 et 15 mai 1807, AQ, Sabar­dache bleue, 1: 299.

 

(17) « Lettre circulaire faisant connaître aux curés les intentions du gou­verneur ", 15 octobre 1768, MEQ, 2: 213-214.

 

(18) Voir son rapport du 5. juin 1762, DC, 1: 50-56.

 

(19) Murray à Halifax, été 1764, dans A.L. Burt, The O/d Province of Quebec (Toronto, 1933), 98. A ce sujet, voir chapitre III du présent ouvrage.

 

(20) Murray à Eglinton, 27 octobre 1764, . AC, Papiers Murray.

(21) Id. au Board of Trade, 29 octobre 1764, AC, Q . 2: 233. (22) « Mémoire sur le diocèse de Québec, 1794 », présenté au Saint-Siège par Mgr Hubert et signé par J.-O. Plessis, secrétaire de l’évêque. MEQ, 2 : 476, 478, 479.

 

Source: Michel BRUNET, "L'Église catholique dans la période d'après la Conquête", dans Les Canadiens après la Conquête, 1759-1775, Montréal, Fides, 1969, 315p., pp. 127-133.

 
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