Newfoundland
History

Home
Essay Guide
Québec History
Civilisation Occidentale
About Claude Bélanger

L'Ungava parti, acceptons Terre-Neuve

 

[Pour la source de cet article, voir la fin du texte.]

Le 31 mars, lorsque sera consommée l'union de Terre-Neuve avec le Canada, et que notre pays comptera désormais 10 provinces, la nation entière sera redevable de cet agrandissement de la patrie au très hon. M. Louis Saint-Laurent.

 

Il est probable qu'on aura oublié dès ce moment les feintes électorales que le chef de l'Opposition, le colonel George Drew, aura présentées aux Communes pour contrarier cette adjonction d'un territoire riche en ressources naturelles et qui, dans sa partie labradorienne, voisine une région que M. Duplessis vient de laisser aller aux étrangers pour une bouchée de pain.

 

Au moment où Duplessis donne sa province aux étrangers, Louis Saint-Laurent ajoute une province au Canada. Il est édifiant l'Axe Drew-Duplessis!

 

C'est au Sénat que fut aussi discuté mercredi avec intelligence la feinte électorale de l'Axe sur la "consultation" des provinces en rapport avec l'entrée de Terre-Neuve dans la Confédération. L'hon M. Athanase David, ancien secrétaire de la Province, ancien membre des administrations très autonomistes de Sir Lomer Gouin et de Louis-Alexandre Taschereau, s'est levé pour nier que la procédure proposée pour l'admission de Terre-Neuve soit un empiètement sur les droits provinciaux.

 

Le sénateur David a fait en détail l'historique des étapes constitutionnelles qui autorisent aujourd'hui le fédéral à proposer l'union à Terre-Neuve sans les démarches suggérées par l'Axe. Il y a dans ce discours une leçon de haute politique fort opportunément présentée.

 

Source: Éditorial, "L'Ungava parti, acceptons Terre-Neuve", dans Le Canada, le 18 février 1949, p.4. Article transcrit par Victor Esposito Jr.

 

Retour à la page des documents sur

l'opinion canadienne sur l'entrée de Terre-Neuve dans la Confédération


 

© 2004 Claude Bélanger, Marianopolis College