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Vocabulaire utile en histoire occidentale Claude
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Cependant, confronté aux grands changements mondiaux, travaillé par les idéologies de gauche et pris dans l'engrenage des tensions et rivalités Est-Ouest au cours de la guerre froide, le mouvement de libération des peuples colonisés va connaître une radicalisation et une accélération notable dans les années soixante. C'est à ce moment que le monde sera témoin d'une vague d'indépendance qui toucha de grandes parties de l'Asie et de l'Afrique. La nature et l'acuité de ces mouvements d'indépendance a varié selon le modèle de colonisation des métropoles. Le processus est donc marqué par une certaine diversité. La décolonisation a parfois créé un mouvement de population importante vers la métropole. Dans bien des cas, une forme de colonisation économique a remplacé l'assujettissement politique. [Decolonization] Déduction : Système de raisonnement par lequel la compréhension des faits est dérivée de propositions générales. À l'opposé de l'induction. [Deduction] Demes ou dème : Division administrative et politique sur laquelle était basé le système de représentation dans certaines des polis grecques. Démocratie : En Grèce ancienne, gouvernement par le plus grand nombre (selon Aristote), donc gouvernement par le peuple. Dans le cycle du développement politique des poleis de la Grèce ancienne, la démocratie suit habituellement la phase de tyrannie. Les formes de la démocratie grecque étaient complexes. Elles sont discutées ailleurs au site. Dans ses formes contemporaines, la démocratie implique la liberté pour les individus, l'égalité devant et sous la loi, le respect pour la diversité des opinions, le libre-choix des gouvernants par le peuple, la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, le respect pour l'indépendance des tribunaux, l'existence d'une presse libre, la suprématie de la constitution, le gouvernement par la majorité mais dans le respect des droits des minorités et des individus. Les Américains la définissent simplement par l'expression « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».[Democracy; see the discussion at the World Civilization site] Despotisme : Système politique qui met le pouvoir entre les mains d'un seul individu dont l'autorité n'est ni limité par les lois ni par des structures politiques. Le philosophe Kant définissait ainsi le despotisme : « Le despotisme est le gouvernement où le chef exécute arbitrairement les lois qu'il s'est données à lui-même, et où par conséquent il substitue sa volonté particulière à la volonté publique. » Rousseau décrivait aussi le despote comme celui « qui se met au-dessus des lois mêmes. » Au XVIIIième siècle, la notion d'un « despote éclairé », faisant bénéficier le peuple de sa bienveillance, était populaire avec les philosophes. [Despotism] Diaspora : Nom donné à la dispersion du peuple juif après la période de captivité à Babylone. Lorsqu'ils furent libérés par Cyrus de Perse, les Juifs ne sont pas tous retournés en Israël. Lorsqu'ils sont restés en terre étrangère, en minorité, ils ont formé des communautés de la diaspora. Les Juifs de la diaspora ont fait face à deux grands problèmes au cours des siècles : l'assimilation et la persécution. [Diaspora] Dictator : (dictateur) À l'époque républicaine, dans des circonstances extraordinaires, le Sénat pouvait donner l'ensemble des pouvoirs suprêmes à un individu pour une période déterminée (habituellement six mois) pour résoudre un grand problème, par exemple la guerre. Les Romains s'habitueront à utiliser des dictator pour résoudre leurs conflits; en ce faisant, ils s'éloigneront du modèle grec de gouvernement, de la démocratie. Éventuellement, la nomination des empereurs ne fera qu'institutionnaliser la présence permanente de dictator. [in English] Diocèse : Division administrative de l'Empire romain. Une province pouvait compter plusieurs diocèses. Lorsque l'Église chrétienne fut organisée administrativement, elle utilisa cette division administrative. Dans le monde chrétien, un diocèse relève de l'autorité d'un évêque. [Diocese] Disputatio : (Discussion, controverse) Méthode d'argumentation logique utilisée par les scolastiques au Moyen-Âge. Après une étude textuelle minutieuse des auteurs ou des documents, l'étudiant devait chercher à réconcilier les différences trouvées de façon à atteindre la vérité. Cet exercice demandait beaucoup de capacité de réflexion et un grand contrôle de l'art de la dialectique (de la discussion, de l'argumentation). Disputations : Débats publics organisés à partir du XIIIième siècle autour d'une question philosophique ou théologique. La disputation était un exercice essentiellement de dialectique. Sous la présidence d'un Maître, une question était soumise. La disputation se déroulait en quatre-temps : 1) La question était soumise et répondue par « oui » ou par « non » par deux personnes choisies pour en débattre; 2) Les deux parties présentaient leurs arguments pour soutenir leur point de vue; 3) Le Maître élaborait sa propre vision de la question, expliquait les points qui avaient pu porter à confusion, et s'étendait sur les questions obscures; 4) Le Maître répondait aux arguments qui avaient causé le désaccord. La disputation était la forme la plus distinctive de la philosophie médiévale du XIIIième au XIVième siècles. Elle permettait d'arriver à un jugement raisonnable et informé sur une question controversée. Une variante des disputations était celles organisées entre théologiens chrétiens et rabbins juifs. Ces disputations étaient tenues dans le but de convertir les Juifs d'une localité. Toute la communauté juive devait assister à cette disputation qui avait pour but de démontrer la supériorité de la vision chrétienne sur celle du Judaïsme . De grandes disputations, s'étendant sur des semaines, furent organisées à Paris (1240), Barcelone (1263) et Tortosa (1413-1414). [Disputations; see the views of Thomas Aquinas on disputations] Dogme : Croyance, surtout religieuse, qu'on tient comme certaine, incontestable et intangible. Par exemple : « Il n'y a qu'un seul Dieu » est un dogme du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islamisme. [Dogma] Donation de Pépin : Lors de sa conquête d'une partie de l'Italie dans une guerre contre les Lombards, Pépin le Bref*, roi des Francs, fit donation, en 756, de territoires dans le centre de l'Italie au pape Étienne II et à ses successeurs. Depuis cette date, le Pape est à la fois chef spirituel et temporel. L'État papal existe encore de nos jours sous la forme du Vatican. [Pépin's Donation] Droit romain : Plusieurs considèrent que le droit romain est l'héritage le plus précieux de Rome à la civilisation occidentale. L'ancêtre du droit romain est la loi des Douze Tables (voir le texte des douze tables en langue latine). Les Romains cherchèrent toujours à donner une assise légale solide à leur administration. Ils désiraient que leurs lois soient justes et respectées. Pour une brève discussion de Ius Civile et Ius Gentium, voir ce site. Quelques renseignements supplémentaires sont fournis ici*. Le système de droit romain reconnaissait aussi Ius naturale qui doit être considérée comme l'ancêtre de nos chartes des droits modernes. Les lois romaines, ainsi que les multiples interprétations des magistrats et des tribunaux, ont été codifiées à l'époque de l'empereur Justinien (Corpus Juris Civilis ). Voir ce que Cicéron écrivait sur le droit naturel. [Roman Law] Ecclésia : Assemblée politique réunissant tous les citoyens dans toutes les polis grecques. À l'époque de l'établissement de la démocratie, c'est entre les mains de l'ecclésia que résidait ultimement le pouvoir politique. Édit : Loi faite par un empereur à Rome. [Edict] Édit de Milan : Édit (loi) émis par l'empereur Constantin en 313. Cet édit donnait la liberté religieuse aux divers cultes de l'Empire romain. En pratique, cet édit mit fin aux persécutions instaurées par son prédécesseur, Dioclétien. C'est le Christianisme qui profita le plus de ce geste. [Edict of Milan] Égalitarisme : Système social où l'égalité entre les individus est prônée. On peut distinguer entre l'égalité de « droit » et l'égalité de « fait ». [Egalitarianism] « Égaux » : Nom donné aux citoyens de Sparte par les Grecs. Comme tous les citoyens mâles partageaient le même style de vie militaire, enrégimenté et dépouillé, les autres Grecs, qui vivaient dans des poleis où l'inégalité était la norme, les appelaient, avec jalousie, les « Égaux ». [The Equals] Égée : Mer s'étendant entre la Grèce continentale et la Turquie d'aujourd'hui. La mer Égée est bordée au sud par la Crète. C'est autour de la Mer Égée principalement que la vie politique, économique et culturelle des hellènes s'organisa. Les Grecs considéraient la Mer Égée comme leur « mare nostrum ». [Aegean Sea] Empereur : [Imperator : général victorieux] Chef suprême de l'État à Rome. La longue période de troubles sociaux et de guerres civiles qui s'étend de 133anè à la formation des triumvirats sont à l'origine de la création du système impérial. En pratique, ce système n'a fait que systématiser et perpétuer l'office du dictator. Le pouvoir impérial a évolué à partir du principat d'Auguste. Celui-ci, malgré ses pouvoirs immenses, n'était perçu que comme « le premier citoyen » et « le premier sénateur ». Avec le temps, ces notions évolueront et on reconnaîtra le titre d'empereur au leader de Rome, avec un vaste imperium. Celui-ci avait le pouvoir suprême de faire des lois, de superviser les provinces, de chef militaire. On viendra aussi à accepter la nature divine de l'empereur. Le système impérial est, en pratique, un système monarchique presque absolu mais sans le principe automatique de l'hérédité pour la succession. Ce dernier aspect causera souvent des difficultés. [Emperor] Empirisme : Philosophie qui prêche que les connaissances ne devraient provenir que de nos expériences. Cette doctrine se méfie des théories pour n'accepter que le réel. [Empirical; see the discussion at the World Civilization site] Encyclique : Document du pape, habituellement sous la forme d'une lettre, adressé aux évêques pour être transmis à l'ensemble des fidèles de l'Église catholique. Ces lettres portent sur des questions de dogmes, de croyances, de discipline et de pratique religieuse. [Encyclical] Encyclopédie (l') : Une encyclopédie est un ouvrage contenant un résumé des connaissances humaines. En histoire occidentale, l'Encyclopédie réfère au Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers dont la publication commença en 1751 sous la direction de Diderot. La publication s'échelonna jusqu'à 1772 (28 volumes). L'Encyclopédie, qui réunissait quelques-uns des plus brillants auteurs du XVIIIième siècle (Diderot, Rousseau, Voltaire, Montesquieu, D'Alembert, etc.) reflétait la pensée du siècle des Lumières par sa foi dans le progrès, la science et la raison. Les idées proposées eurent une influence sur la Révolution française. (Pour en savoir plus, allez à ce site; pour faire une recherche dans l'encyclopédie; ce site donne quelques extraits de l'Encyclopédie.) [The Encyclopedia] Enluminure : Décoration peinte à la main dans les livres (incunables) du Moyen-Age. De riches couleurs de rouge, argent et d'or étaient utilisées pour embellir les pages du manuscrit. Ces illuminations étaient faites par des moines dans les monastères. Les ouvrages ainsi illuminés avaient une grande valeur symbolique et monétaire. [Illuminations or here] Éphores : Magistrats suprêmes élus par le peuple à Sparte et chargés de la surveillance de la société. [Ephors] Equites : Membre de la classe équestre. Il s'agit de la classe formée d'individus dont la fortune leur permettait de servir dans la cavalerie, plutôt que dans l'infanterie. Il s'agit de riches marchands, de banquiers, de percepteurs d'impôts, ayant tous démontré leur compétence et qui désiraient leur place au soleil dans le gouvernement de la république romaine et dans l'échelle sociale. Issue de la plèbe, la classe équestre s'allia avec elle pour améliorer sa position sociale. Le parallèle avec la bourgeoisie au moment de la Révolution française est frappant. C'est de cette classe que seront tirés les grands fonctionnaires à l'époque de l'Empire. [Equestrian class] Éthique : En philosophie, étude des fondements de la moralité. [Ethics] Ethnocentrisme : Comportement d'un individu (ou d'un groupe) qui juge les autres à partir des concepts culturels, jugés supérieurs, de son propre groupe ethnique. Ceux qui sont ethnocentriques ne sont intéressés qu'aux choses touchant leur propre groupe. Souvent, à la base de l'ethnocentrisme, se trouve le racisme ou le mépris des autres cultures. [Ethnocentricism] Évêque : Prêtre chrétien qui administre un diocèse. Seul l'évêque peut conférer le sacrement de confirmation et pratiquer l'ordination des prêtres. Dans l'Église catholique, les évêques sont nommés par le Pape. Le Pape est non seulement le chef de l'Église catholique mais il est aussi l'évêque de Rome. [Bishop] Excommunication : Dans le Christianisme, exclusion d'une personne de la religion. L'excommunication était le plus grand pouvoir entre les mains des leaders religieux de la religion chrétienne pour forcer ses adhérents à suivre les dogmes intégralement. [Excommunication] Exode : Période de l'histoire des anciens hébreux. On appelle exode cette période où le peuple hébreu, ayant fui la captivité d'Égypte, errait dans les déserts à la recherche de la Terre Promise. [Exodus] Fascisme : Idéologie politique radicale de droite, internationaliste et totalitaire, tirant ses origines de l'Italie de Mussolini. Elle se répandit ensuite progressivement à l'Allemagne nazie d'Hitler, à la péninsule ibérique (l'Espagne de Franco et le Portugal de Salazar), à la France du régime de Vichy du maréchal Pétain (« Travail, famille, patrie ») et de Laval ainsi qu'à d'autres pays européens à la faveur des victoires des forces de l'Axe durant la seconde guerre mondiale. En somme, pour la plupart, les régimes fascistes accédèrent au pouvoir grâce aux grandes dislocations causées par la première guerre mondiale, la crise économique des années trente et la deuxième guerre. On reconnaît que le fascisme peut avoir diverses formes, selon les particularités et l'histoire de chaque pays. Néanmoins, les régimes fascistes ont habituellement en commun les aspects suivants : la nation constitue l'élément central de l'idéologie; les régimes fascistes expriment un nationalisme exacerbé, souvent xénophobe et anti-sémite. L'État est perçu comme l'instrument de la nation et un chef en incarne l'essence et y détient tous les pouvoirs. Les fascistes méprisent « l'ordre établi » et la démocratie, ils exaltent aussi les valeurs du passé et la force militaire. On note aussi chez les régimes fascistes un manque de respect pour les droits individuels et les minorités. Ils se définissent en opposition au communisme qu'ils identifient comme l'ennemi à abattre. Sous ses aspects sociaux-économiques, malgré des dehors qui semblent l'opposer au grand capital, le fascisme demeure conservateur et fidèle au capitalisme. Bien que battu en brèche avec la défaite de l'Axe dans la deuxième guerre, le fascisme continua de surgir, sous une forme ou une autre, dans de multiples pays dans l'après-guerre. [Fascism] Féodalité : Système qui se développa à l'époque carolingienne - bien que l'on puisse identifier des antécédents romains - et par lequel un tissu de liens hiérarchiques de dépendance allait marquer les relations entre un seigneur et son vassal de telle façon que toute la structure sociale en allait être marquée et que le résultat ultime serait le suivant : l'abandon d'un pouvoir royal fort et une décentralisation excessive du pouvoir politique à l'avantage de seigneurs locaux et de l'Église. La relation entre le seigneur et son vassal était gouvernée par des rites, des droits et des obligations. En contrepartie d'un bénéfice reçu (souvent un fief), le vassal promettait, par l'acte de foi et hommage, de soutenir son seigneur. Le développement de la société féodale était une réponse aux circonstances qui résultaient de la faiblesse des Carolingiens à leur déclin et du désir de tous de pouvoir trouver protection contre les fréquents envahisseurs de l'époque du haut Moyen-Age. Le système continua à se développer jusqu'à la montée du pouvoir royal dans le Bas Moyen-Age. Les assises économiques de la féodalité était le système seigneurial où chaque seigneur pouvait compter sur une foule de serfs pour produire la richesse qui permettait aux nobles de vivre une vie d'oisiveté et de s'adonner à leur passe-temps préféré : la guerre. Les nobles de la période féodale devaient se conduire selon un code de chevalerie. [Feudalism; this site also has interesting information] Fief : Dans le système féodal, c'est une terre (parfois un bénéfice d'autre nature) qu'un vassal a obtenu de son seigneur contre la promesse d'accomplir certains services (ex. soutenir son seigneur à la guerre, le conseiller, l'hospitalité, etc.). [Fief] Foi et hommage (Acte de) : Dans le système féodal, il s'agit d'une cérémonie où, s'étant agenouillé devant son seigneur, le vassal lui promettait obéissance et le reconnaissait comme son supérieur. Il devenait « l'homme » du seigneur. En retour, le suzerain lui remettait un fief. [Fealty and homage] Gallicanisme : Courant d'idées de la période moderne particulièrement développé en France qui, quoique prêchant l'union de l'Église et de l'État, vise à l'établissement d'une Église nationale indépendante de l'autorité papale et sujette à l'autorité royale. Dans le gallicanisme, l'Église est dans l'État et subordonné à lui. (Pour en savoir plus sur l'histoire du gallicanisme; pour une discussion sur l'application du gallicanisme au Canada) [Gallicanism] Geste (Chanson de) : À l'époque médiévale, une chanson de geste était un grand poème épique, racontant souvent les exploits d'un héros, et qu'on déclamait accompagné de musique. La plus célèbre est sûrement La chanson de Roland. [in english] Gothique : Nom donné au style architectural et sculptural de la période du bas Moyen-Âge qui précéda les grands changements apportés par la Renaissance. Le terme gothique aurait été créé par les hommes de la Renaissance qui désiraient ainsi décrire avec dérision les créations de ceux qui les avaient précédés et dont on jugeait les ouvres comme ayant été façonnées par des « barbares ». On reconnaît facilement aujourd'hui le grand élan de créativité et d'avancement technologique que le gothique constituait. On trouvera une description du gothique et de son vocabulaire spécialisé à ce site. Son historique et ses caractéristiques sont bien décrits ici. On trouvera des exemples à ces sites : Saint-Denis, St. Étienne, Notre-Dame de Paris, Chartres, (ou encore ici), Rheims (ici pour des photos avec texte en anglais) [Gothic style] Grande charte : (1215) Charte de droits que les barons d'Angleterre forcèrent le roi Jean à signer. Typique des chartes médiévales, rédigé en latin sur un parchemin, sur lequel le roi a apposé son sceau, ce document avait pour but de définir les libertés des « hommes libres » du royaume d'Angleterre. Essentiellement, sur 63 paragraphes, le document énumère une série de restrictions au pouvoir royal et définit les droits et libertés des sujets anglais. L'un des plus importants se trouve à l'article 39 qui stipule qu'un homme libre ne peut être emprisonné sans avoir été jugé par ses pairs et seulement en conformité avec la loi. La Grande charte constitue la base des libertés constitutionnelles dans les pays de tradition britannique. [Magna Carta] Grande Grèce : (Magna Graecia) Lieu d'intense colonisation par les Grecs dans la période archaïque. La Grande Grèce était située au sud de l'Italie et en Sicile. Les terres colonisables étaient vastes et ont impressionné les Hellènes, d'où le nom donné à cette région. Voir la carte au site de la colonisation grecque. [Magnia Graecia] Guerre froide : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, deux blocs se sont constitués qui vont s'opposer sur plusieurs points dans le monde. Il y eut le bloc de l'Est, organisé autour de l'Union soviétique, et celui de l'Ouest, dirigé par les Etats-Unis. Ces blocs s'opposaient pour des raisons politiques, idéologiques, économiques et militaires. Chacun craignait la domination de l'autre et considérait l'autre comme l'agresseur responsable des tensions. Comme l'armement nucléaire rendait impossible toute confrontation directe entre les deux protagonistes, ils s'opposaient donc principalement par voie détournée dans des conflits « locaux », tels la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et les multiples conflits associés à la décolonisation. Un autre point chaud de la période de la guerre froide fut l'Allemagne qui avait été divisée en zone d'occupation et d'influence à la fin de la guerre. La construction du mur de Berlin fut longtemps le symbole le plus tangible de la lutte entre les deux systèmes. Certains - le mouvement des pays non-alignés par exemple - cherchaient à provoquer une détente entre les deux camps. Ces efforts connurent peu de succès. Le démantèlement du communisme en Union soviétique amena la fin de la guerre froide dans les années quatre-vingt dix. [Cold war] Guilde : Au Moyen-âge, association qui regroupe tous ceux qui exercent une même profession (exemples : marchands, divers groupes d'artisans) dans les buts de réglementer leur profession, de protéger et promouvoir leurs intérêts. Les guildes de marchands regroupaient habituellement les marchands d'une même ville. [Guilds]
© 2002 Claude Bélanger, Marianopolis College |