Date Published: |
L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia
David RAJOTTE, Les Jeunes Laurentiens. Jeunesse, militantisme et nationalisme dans le Canada français des années 1940, Mémoire de M. A. (Histoire), Université de Montréal, 2006, xxvi-215p.
Chapitre deuxième
2. Les Jeunes Laurentiens et leurs relations avec les aînés
Pierre Bourdieu, dans un article sur la jeunesse qui a fait date, explique que cette dernière se construit souvent dans un rapport de pouvoir entre «jeunes» et «vieux» (41) . Il va sans dire que les Jeunesses laurentiennes établirent aussi leur identité en se comparant à leurs aînés. À l’inverse d’autres groupes de jeunes, le mouvement ne croyait cependant pas que ces derniers composaient un bloc homogène. Les laurentiens découpaient le monde adulte en différentes parties. Certaines correspondaient aux engagements idéologiques des plus âgés ou même à leur position dans le temps. Les Jeunes Laurentiens tinrent en effet à se positionner par rapport aux ancêtres.
Le mouvement n’avait absolument pas peur de reconnaître qu’il y avait une filiation très nette entre lui-même et les nationalistes plus âgés. Il n’hésitait pas à clamer haut et fort que «nos principes résument la pensée de nos maîtres, des Groulx, Minville, Angers, Bouvier et autres (42)». Il est évident que les Jeunes Laurentiens se reconnaissaient de forts liens avec les Sociétés Saint-Jean-Baptiste, puisqu’ils tinrent à en devenir la section cadette. On allait même jusqu’à demander des faveurs à l’organisation aînée dans la mesure où «le but de nos deux mouvements [est] le même (43)». C’est finalement au clergé qu’ils prétendaient se rattacher. Ce n’est pas sans raison si le mot d’ordre «nous devons nous jeter dans les bras de nos évêques» orne de nombreuses pages couvertures de La Vérité. Pour régler les problèmes de la société canadienne-française, on doit en fait avoir «toute confiance à nos chefs religieux et à nos nationalistes (44)». Ils doivent cependant être résolus «selon les nobles et légitimes exigences de notre génération (45) ».
S’il y a une personnalité dont les laurentiens se réclamaient plus que de toute autre c’est bien le chanoine Lionel Groulx. Ils reconnaissaient non seulement être ses disciples et prêcher sa doctrine, mais croyaient être ses plus dignes légataires. On lui dit ainsi que «notre influence, nous vous la devons. Notre doctrine c’est votre pensée (46)». À certains moments, les Jeunesses laurentiennes allèrent même jusqu’à le considérer comme un père dont ils étaient les enfants (47). Le chanoine était en fait un chef de file qu’on suivait aveuglément. Il était vu comme le «Dollard» des années 1940. «Ses compagnons [étaient] les Jeunesses Laurentiennes», assurait-on (48). Il semble bien que les laurentiens aient entendu l’appel à la «génération des vivants» du prêtre-historien (49). Ils employèrent à plusieurs reprises eux-mêmes cette expression. On pouvait par exemple expliquer que «cette résurrection nationale c’est […] un appel à la génération des vivants (50)». En certaines occasions, on fit même correspondre cette dernière aux seuls Jeunes Laurentiens (51). La semaine de propagande organisée par le mouvement en 1945 avait ainsi pour thème «appel à la génération des vivants (52)».
Groulx en vint en fait à être non seulement vu comme un maître de doctrine, mais comme un exemple à suivre pour la jeunesse. Rosaire Morin dit ainsi au prêtre historien que «votre nom seul suffit à enthousiasmer les jeunes (53)». «La jeunesse est derrière vous, et parce que derrière vous, leur chef, elle a foi en l’avenir» lui confiait-on par ailleurs (54). Le chanoine était considéré comme un héros de l’histoire canadienne-française. Quand on expliquait ce qu’était «le miracle canadien», on pouvait nommer des personnalités historiques tel Cartier, Montcalm et Mercier. Groulx était le plus récent de ces nobles prédécesseurs parce qu’il «laisse une doctrine (55)». On lui fit savoir qu’on regrettait que plusieurs membres de sa génération n’aient pas suivi la même voie que lui (56). Paul-Émile Robert affirma dans un de ses discours que «des gens comme le chanoine Groulx […], il nous en faudrait des milliers et des milliers (57)». L’orateur ajouta ensuite que les Jeunes Laurentiens ont toujours suivi les conseils de leur maître à penser. Le chanoine avait en fait laissé «derrière lui des chefs de files qui se souviendront toujours de ses leçons, qui oseront imiter jusqu’au bout les héros de notre histoire (58)». Les Jeunes Laurentiens proposèrent à un certain moment de faire une «Saint-Jean-Baptiste des Jeunes». Il s’agissait simplement d’accorder une attention toute spéciale à la jeunesse lors du 24 juin. Tout un programme avait été monté pour que la fête fût par et pour les jeunes. Qui aurait dû être patron d’honneur de ces célébrations ? Nul autre que Lionel Groulx, évidemment (59).
Il arriva que les Jeunesses laurentiennes adoptent «le culte de nos chefs de file, tel l’abbé L. Groulx» comme une résolution lors d’un congrès (60). Pas étonnant alors qu’elles félicitaient et rendaient hommage au chanoine dès que c’était possible. Les laurentiens envoyèrent notamment deux de leurs dirigeants au service funèbre de sa mère. Marcel Caron lui fit alors savoir que «bénie soit cette mère pour avoir donné au peuple canadien-français le chef que vous n’avez jamais cessé d’être (61)». Deux célébrations en son honneur furent également tenues en 1946. Les 30 années d’enseignement du futur aumônier furent notamment soulignées par les Jeunesses laurentiennes (62). Morin expliqua que ces années «contribueraient à éveiller dans tous les esprits le sens national, elles rappelaient à tous la grandeur du passé (63)». C’est pourquoi Groulx devait être fêté. Plusieurs associations organisèrent en fait de semblables commémorations cette année-là. Il semble bien que les Jeunesses laurentiennes envoyèrent des représentants à chacune d’entre elles (64). À l’occasion de Noël l’organisation proposa en outre de diffuser la photo du prêtre-historien (65). Des dirigeants, comme Rosaire Morin, firent même bénir leur mariage par ce dernier (66).
Les Jeunes Laurentiens ne se contentaient pas d’admirer et de se sentir tributaires de ces aînés. Ils prétendaient également continuer leur combat. C’est d’ailleurs ce qu’ils firent savoir à certaines organisations ou personnalités bien établies. On dit ainsi à Anatole Vanier (67) et à la Société du bon parler français (68) que les jeunes continueraient la lutte qu’ils avaient entamée. Cela pourrait notamment se faire parce que les Jeunesses laurentiennes contribuaient à former des chefs. Ces derniers viendraient non seulement combler les lacunes générales dont souffrait le Canada français à cet égard, mais seraient en mesure de remplacer les cadres de certaines associations. Louis Chamberland, alors président régional des Jeunes Laurentiens de Montréal, fit ainsi savoir à la Société Saint-Jean-Baptiste que «notre action profite donc à notre société aînée. Elle vous prépare des chefs pour demain. Elle vous permettra de continuer votre œuvre (69)». C’est ce qui faisait dire à Marcel Caron que «notre vocation nationale est certainement digne de nos aînés puisqu’elle prend racine dans le thème […] éducation nationale (70)».
La filiation que les Jeunes Laurentiens entretenaient avec leurs aînés avait évidemment parfois des buts assez pragmatiques. Étant donné qu’on prétendait poursuivre le combat, on dit par exemple que c’était à l’avantage des aînés d’aider le mouvement. On expliquait ainsi que «notre jeunesse a besoin d’être protégée, soutenue pour pouvoir continuer ses œuvres et leur donner l’essor rêvé (71)». On pouvait notamment demander une contribution «financière nécessaire pour la réalisation de notre programme (72)». Tous avaient avantage à aider l’association, même si la contribution était minime. On rappelait que les «petits ruisseaux font les grandes rivières (73) ». Les Jeunesses laurentiennes croyaient en fait que n’importe quelle organisation de jeunesse avait besoin des aînés. Au crépuscule de l’expérience laurentienne, Rosaire Morin écrivit ainsi que: j’affirme que tout mouvement de jeunes ne peut survivre sans la collaboration étroite des aînés. L’on s’appuie sur le clergé dans l’Action catholique. Les scouts reçoivent l’appui financier du club Richelieu. Les écuyers colombiens sont nourris par les K.C. L’UCC protège la JAC. La LOC entretient la JOC. Et je peux multiplier ces exemples et les prouver le cas échéant (74).
Les Jeunesses laurentiennes étaient aussi parfaitement conscientes que le fait de se réclamer de personnes plus âgées pouvait les légitimer. On demande ainsi de s’abonner à L’Action Nationale dans le but de montrer aux chefs nationalistes que «les Jeunes Laurentiens ne sont pas un groupe pour casser des assemblées communistes, pour faire la revision [sic] de liste électorale (75)». Cet abonnement prouverait en quelque sorte que l’organisation avait une doctrine claire qui méritait d’être prise en compte. Lors de réunions du conseil central, il arriva aussi qu’on proteste contre l’absence d’orateur âgé à une conférence organisée par les Jeunesses laurentiennes. Raphaël Beaudette dit alors que «ceci […] pourrait bien être de nature à diminuer notre prestige (76)». On affirmait par ailleurs que «entendre des voix patriotiques plus autorisées que la mienne (77)» peut convaincre d’agir au sein du mouvement.
S’il existait pour les Jeunes Laurentiens une génération des vivants, il y avait aussi une génération de «chefs cadavres de bois». On dit en fait que pour être une génération de vivants, les jeunes devaient être sévères envers les aînés. Cette jeunesse «a perdu le droit de recommencer les mêmes bêtises», selon un mot de Morin (78). Le mouvement attribuait en effet nombre de travers à beaucoup d’aînés. Il disait que c’était «l’apathie de nos pères» qui avait permis la centralisation et faussé l’idée de patrie (79). On déplorait aussi le fait que «nos aînés se battent pour des couleurs politiques ou des personnalités (80)». Très peu d’entre eux réalisaient les principes chers à l’organisation.
Tout cela faisait en sorte que les Jeunes Laurentiens prétendaient s’opposer à plusieurs «vieux». Trop de gens s’étaient imposés par le physique ou l’argent, alors qu’ils étaient «sans intelligence ni culture (81)». En fait, tous les chefs qui prêchaient la loyauté envers l’empire avant la patrie canadienne-française étaient honnis. «Nous nous en fichons royalement de ces chefs vils et méprisables», déclara Morin (82). C’est pourquoi on pouvait parler de Jean-Charles Mcarvey (83) ou de «gars de bout» en mentionnant Adélard Godbout (84), premier ministre du Québec. Une pensée de Jacques Maritain mise en exergue dans un document du mouvement rappelle comment les Jeunes Laurentiens se sentaient par rapport à ce type d’aînés: «Ils ne semblent pas s’apercevoir que des jeunes et quelques moins jeunes sont encore bien à jeun au milieu de leur société saoule (85)».
Si les Jeunes Laurentiens se positionnèrent par rapport aux aînés de leur temps, ils le firent aussi envers ceux du passé. Le mouvement se reconnaissait en effet une filiation avec les ancêtres canadiens-français. Cette continuité était évidemment source de fierté. Rosaire Morin pouvait ainsi expliquer que «nous sommes issus d’une poignée de croisés à la foi ardente et aux mœurs irréprochables et cette noblesse vaut bien les titres de sir et de lord du peuple que nous connaissons trop (86) ». Nous avons déjà vu comment la notion de nation impliquait un sens particulier de l’histoire pour le mouvement. Les laurentiens se donnaient des mots d’ordre du type: «Le passé nos pères l’ont fait, à nous de faire l’avenir (87)». Ils se déclarèrent en fait les dignes continuateurs de héros d’autrefois. C’est pourquoi ils accordèrent une très grande importance à Dollard des Ormeaux, le «Léonidas canadien» comme on le surnomma quelques fois (88). Son effigie apparaissait ainsi sur chacun des numéros de La Vérité, bulletin officiel du mouvement. Cette figure était accompagnée de la légende «Sa mort a sauvé le pays» ou «Dieu et Patrie». Le premier article des règlements de l’association spécifiait par ailleurs que Dollard était le patron laïc des Jeunes Laurentiens (89). Ailleurs, on dit également que Dollard était le patron de «notre jeunesse canadienne-française (90)». La célébration de la fête de Dollard est en fait une des activités qui occupa le plus les Jeunes Laurentiens. Tout au long de leur existence, ils s’engagèrent dans la commémoration de Dollard et furent présents aux événements entourant les festivités du 24 mai. Les laurentiens finirent même par devenir l’organisation qui agit le plus pour cette fête. Sans eux, il est fort probable que le héros du Long-Sault n’aurait pas été fêté en certains endroits (91).
Les Jeunesses laurentiennes ne pouvaient certes pas faire autrement que de se réclamer de Dollard des Ormeaux, héros jeune s’il en est un. On disait de lui que s’il n’avait pas été là, «nous ne serions pas ici ce soir (92)». On lui reconnaissait aussi les qualités les plus diverses. On disait qu’il était un exemple de volonté et de fidélité. Il illustrait en fait les valeurs morales et nationales léguées par les ancêtres. C’est pourquoi on demandait à la jeunesse de poser à nouveau le geste de bravoure accompli au Long-Sault. C’est de cette seule façon qu’il serait possible de perpétuer le legs des pères et de sauver le Canada français. On croyait que son exemple pourrait «grouper des énergies éparses, convertir des cœurs apathiques et réaliser l’union de nos forces juvéniles (93)». Il n’est donc pas étonnant que les Jeunes Laurentiens soient allés jusqu’à se qualifier de «phalange des fils de Dollard (94)». Les sections féminines tentèrent également de se donner un modèle à la Dollard: Marie Rollet. Elles pouvaient ainsi se dire «filles de Marie Rollet (95)». À l’instar de Dollard, cette dernière était considérée comme la patronne laïque du mouvement (96). Elle devait être également fêtée.
Malgré ces admirations et filiations, il arrivait aussi que les Jeunes Laurentiens se montrent critiques envers les ancêtres. Modernité oblige, on voulait parfois mettre une distance avec leurs façons de faire. Cela tout en reconnaissant évidemment l’héritage moral et spirituel qu’ils ont pu léguer. C’est ainsi que, dans le milieu rural, on jugeait qu’il était mieux de ne pas vivre «comme les grands-pères ont vécu (97)». C’était le cas évidemment dans la mesure où on considérait que plusieurs transformations étaient survenues dans les campagnes. Dans le conflit avec l’ACJC, on fit aussi savoir que «les jeunes ont changé, que les méthodes d’autrefois s’avouent inopportunes et inefficaces (98)». Il arriva par ailleurs que certaines figures historiques furent vilipendées. On disait par exemple que les frères Kirk étaient les «arrière grand-pères [sic] de Winston Churchill et de nos impérialistes de 1944 (99)».
(41) Voir: Pierre Bourdieu, «La “jeunesse” n’est qu’un mot», dans Pierre Bourdieu, Questions de sociologie, Paris, Les Éditions de Minuit, 2002, p. 143-154. (42) Anonyme, «Du travail», Les Jeunesses Laurentiennes, 1947, p. 7. (43) ANQM, Lettre de Rosaire Morin à Roger Duhamel, 1er février 1944, Fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, P82-119, 1828. (44) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 28 décembre 1942», p. 8, Fonds Rosaire Morin, P16/C,31. (45) «Les Jeunesses laurentiennes», Le Devoir, 3 juillet 1947, p. 9. (46) CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Lionel Groulx, 28 juin 1945, Fonds Lionel Groulx, P1/A,2762. (47) Voir: CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Lionel Groulx, 28 mars 1945, Fonds Lionel Groulx, P1/A,2762. (48) «La fête de Dollard: manifestations patriotique dans toute la province», Le Devoir, 25 mai 1946, p. 3. (49) Voir: Lionel Groulx, «L’histoire, gardienne des traditions vivantes», Deuxième Congrès de la Langue française au Canada: compte rendu, 1937, p. 310. (50) Rosaire Morin, «Pour une résurrection nationale !», La Vérité, vol. 3, n° 3, mars 1945, p. 14. (51) Voir, par exemple: Dollard des Ormeaux, «Chronique des Jeunes Laurentiens:À la jeunesse de mon pays», La Boussole, 15 avril 1944, p. 4. (52) CRLG, «Procès-verbaux des réunions du conseil central, 1942-1945», 17 novembre 1944, Fonds Rosaire Morin, P16/C,6. (53) CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Lionel Groulx, 28 mars 1945, Fonds Lionel Groulx, P1/A,2762. (54) CRLG, Lettre de Léonce Bouchard à Lionel Groulx, 18 avril 1946, Fonds Lionel Groulx, P1/A,458. (55) Voir: CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 14 mars 1945», p. 5, Fonds Rosaire Morin, P16/C,34. (56) Rita Bourdon, «Félicitations à monsieur le Chanoine L. Groulx», Les Glaneuses: Bulletin des Jeunes Laurentiennes, janvier 1946, p. 6. (57) «Le deuxième congrès des Jeunes Laurentiens», Le Devoir, lundi 25 septembre 1944, p. 10. (58) Rosaire Morin, Hommage des Jeunesses laurentiennes au Chanoine Lionel Groulx, s.l., 1946, p. 3. (59) ANQC, «Programme de la Saint-Jean-Baptiste des Jeunes», Fonds ACJC, P55/10.39.1. (60) Ce fut une résolution adoptée par les Jeunes Laurentiens de Québec, voir: «Au congrès des Jeunes Laurentiens», l’Action catholique, 19 mars 1946, p. 2. (61) CRLG, Lettre de Marcel Caron à Lionel Groulx, 16 octobre 1943, Fonds Lionel Groulx, P1/A,650. (62) ANQM, «Discours de Rosaire Morin, “1945-1946: les Jeunes Laurentiens’’, 5 octobre 1946», p. 5, Fonds Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, P82/119-1830. (63) Ibid., p. 13. (64) Morin alla ainsi aux banquets organisés par l’Action nationale et la Société du bon parler français. Voir: CRLG, «Procès-verbaux du Conseil central, 1945-1946», 12 février 1946, Fonds Rosaire Morin, P16/C,11 et «Un magnifique hommage au chanoine L. Groulx», Le Devoir, 12 mai 1946, p. 3. (65) CRLG, «Procès-verbaux des réunions du conseil central, 1942-1945», 19 novembre 1943, Fonds Rosaire Morin, P16/C,6. (66) Voir: CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Lionel Groulx, 24 juin 1947, Fonds Lionel Groulx, P1/A,2762. (67) CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Anatole Vanier, 15 février 1946, Fonds Anatole Vanier, P29/F,90. (68) CRLG, «Interview de Rosaire Morin par Ernest Delongchamp, secrétaire général de la Société du bon parler français, 1945», p. 1, Fonds Rosaire Morin, P16/C,34. (69) ANQM, Lettre de Louis Chamberland au président de la SSJB, 23 janvier 1948, Fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, P119-1830. (70) La Saint-Jean-Baptiste: fête nationale des Canadiens français, le samedi 24 juin 1944, Montréal, secrétariat général, 1944, p. 93. (71) Mobilisation pour Dieu et la Patrie: les Jeunesses laurentiennes, s.l., 1947, p. 7. (72) Dollard des Ormeaux, «Chronique des Jeunes Laurentiens: À la jeunesse de mon pays», La Boussole, 29 avril 1944. (73) Lisons! Construisons!: mémoire sur “les Jeunes Laurentiens’’, s.l., s.d., p. 9. (74) ANC, Lettre de Rosaire Morin à l’Émérillon, 31 décembre 1949, p. 1, Fonds Ordre de Jacques-Cartier, MG 28 I 98, vol. 128, dossier «Jeunesses (associations et club de), 1949-1950». (75) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 2 décembre 1943», p. 16, Fonds Rosaire Morin, P16/C,32. (76) CLRG, «Procès-verbaux des réunions du conseil central, 1942-1945», 19 février 1943, Fonds Rosaire Morin, P16/C,6. (77) AUL, Lettre de Rosaire Morin à Adrien Pouliot, 4 septembre 1945, Fonds Adrien Pouliot, P168/4/2. (78) Montréal, CRLG, «Causerie donnée à l’émission du 8 janvier 1946 de la Société St-Jean-Baptiste par Rosaire Morin, président général des Jeunes Laurentiens», p. 1, Fonds Rosaire Morin, P16/C,34. (79) «3e semaine: le Comité National», Lisons ! Construisons !, vol. 2, n° 2, avril 1944, p. 16. (80) CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Lionel Groulx, 13 juin 1944, Fonds Lionel Groulx, P1/A, 2762. (81) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 26 août 1945», p. 6, Fonds Rosaire Morin, P16/C,34. (82) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 8 mars 1943», p. 2, Fonds Rosaire Morin, P16/C,32. (83) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 4 février 1943», p. 4. Fonds Rosaire Morin, P16/C,32. On aura reconnu Jean-Charles Harvey. (84) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, “En toute chose il faut considérer la fin”, 14 septembre 1943», p.5, Fonds Rosaire Morin, P16/C, 32. (85) Voir: CRLG, «Les Jeunesses laurentiennes: 3e congrès national tenu à Montréal les 21-22-23 septembre 1945 au jardin botanique», p. 14, Fonds J.Z.-Léon Patenaude, P30/4,23. (86) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 22 septembre 1944», p. 7, Fonds Rosaire Morin, P16/C,33. (87) CRLG, «Rapport annuel de la section Lafontaine, 1943-1944», p. 7, Fonds J.Z. Léon Patenaude, P30/4,12. (88) Voir, par exemple: La Pensée de Dollard, Montréal, les Jeunesses laurentiennes, 1948, p. 5. (89) CRLG, «Règlements des Jeunesses laurentiennes», p. 1, Fonds J.Z.-Léon Patenaude, P30/4,22. (90) ANQM, «Discours de Rosaire Morin, “Le clairon’’, 22 mai 1946», Fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, P82/119,1832. (91) Nous reparlons plus en détail des actions des Jeunesses Laurentiennes pour la fête de Dollard au chapitre 4. (92) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 23 mai 1943», Fonds Rosaire Morin, P16/C,32. (93) ANQM, «Les Jeunes Laurentiens présentent “Veillée d’Armes” à l’occasion de la Fête de “Dollard’’», p. 2, Fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, P82/119, 1828. (94) CRLG, «Discours de Morin, “Un mouvement d’action’’, 20 septembre 1944»,p. 7, Fonds Rosaire Morin, P16/C,33. (95) Gabrielle Demers, «Message de la présidente», La Vérité, vol. 3, n° 4, avril 1945, p. 7. (96) CRLG, «Règlements des Jeunesses laurentiennes», p. 1, Fonds J.Z.-Léon Patenaude, P30/4,22. (97) Rosaire Morin, «La vie rurale», La Vérité, vol. 4, n° 1, novembre 1945, p. 15. (98) Montréal, CRLG, Lettre de Rosaire Morin à Albert St-Jean, 3 janvier 1948, p. 2, Fonds Rosaire Morin, P16/C,27. Nous traiterons davantage de ce conflit au prochain chapitre. (99) CRLG, «Discours de Rosaire Morin, sans titre, 22 septembre 1944», p. 3, Fonds Rosaire Morin, P16/C,33.
Retour à la Table des Matières du mémoire Retour à la page sur les Jeunes Laurentiens
Source: David RAJOTTE, Les Jeunes Laurentiens. Jeunesse, militantisme et nationalisme dans le Canada français des années 1940, Mémoire de M.A. (Histoire), Université de Montréal, 2006, xxvi-215p., pp. 65-71.
|
© 2006
Claude Bélanger, Marianopolis College |