Quebec History Marianopolis College


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L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

Histoire de la littérature canadienne-française (Québec)

 

CHAPITRE III

1760-1860

 

L'éloquence politique: Louis-Joseph Papineau - L'éloquence

religieuse: l'abbé Holmes - L'histoire: Michel Bibaud,

F.-X. Garneau, J.-B.-A. Ferland

 

[Ce texte a été écrit par l'abbé Camille Roy; il fut publié en 1962. Pour la référence complète, voir la fin du texte.]

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L'éloquence

 

L'éloquence politique, pendant la première partie du dix-neuvième siècle, n'a pas laissé d'oeuvres littéraires. Elle a pourtant exercé une grande influence, soit dans les assemblées populaires, soit dans les assemblées législatives. Combative, elle fut surtout pratique, se souciant assez peu d'être artistique. Elle fut faite pour être entendue plutôt que pour être lue. Cependant les journaux de l'époque nous en ont conservé des fragments où l'on sent plus d'une fois passer des accents qui sont de l'éloquence véritable.

 

On relira toujours avec intérêt certaines harangues prononcée, dès les premières séances de notre premier Parlement, en 1792, par Eustache-Gaspard de Lotbinière , en faveur de la langue française, que des députés anglais voulaient exclure comme langue officielle des procès-verbaux de la Chambre. Son éloquence réfléchie, parfois émue, soutenue par celle de ses collègues canadiens-français, remporta la première victoire de notre langue française sur la maladresse intolérante des députés anglais.

 

Au cours de la période de vie parlementaire qui va de 1791 à 1860, on peut encore signaler les noms de Denis-Benjamin Viger (1774-1861), qui publia quelques-uns de ses discours politiques, et cette curieuse étude de jeunesse: Considérations sur les effets qu'ont produits en Canada la Conservation des Établissements du pays, les moeurs, l'éducation, etc., de ses Habitants, et les conséquences qu'entraînerait leur décadence par rapport aux intérêts de la Grande-Bretagne (1809); Auguste-Norbert Morin (1803-1865), qui collabora à la rédaction oratoire et pompeuse des 92 Résolutions et joua sous l'Union des Canadas un rôle politique considérable; Hippolyte La Fontaine (1807-1864), qui, le 13 septembre 1842, devant la chambre des députés réunie à Kingston, prononça en français, malgré une disposition contraire de l'Acte constitutionnel de l'Union, son premier discours parlementaire. Le début de sa harangue est une page populaire de notre littérature politique.

 

Mais le plus grand nom que nous ait laissé l'histoire parlementaire du régime constitutionnel de 1791-1840 est incontestablement celui de Papineau.

 

Louis-Joseph Papineau (1786-1871). Né à Montréal, fils de Joseph Papineau, l'un de nos premiers parlementaires, il fit ses études classiques au Séminaire de Québec. Entré au Parlement dès 1809, élu orateur ou président de la Chambre en 1815, il conserva cette haute fonction ¾ si l'on excepte les années 1823 et 1824, où il était en mission en Angleterre ¾ jusqu'à la suspension de la Constitution en 1838.

 

C'est pendant cette période que Papineau exerça par sa parole puissante une grande influence. Son tempérament autoritaire, presque despotique, en faisait un chef qui subjugue. Les questions les plus graves se posèrent alors: la question des subsides, le projet d'Union des deux Canadas en 1822 , l'hostilité du Conseil envers l'Assemblée des députés, la réforme du Conseil législatif problèmes que faisaient surgir les procédés arbitraires de la bureaucratie anglaise. Papineau se fit l'avocat des réclamations, des droits, des libertés de ses compatriotes du Bas-Canada. Pendant longtemps il a incarné les aspirations les plus légitimes de ses concitoyens.

 

Après 1830, son patriotisme brûlant, irrité, l'emporta vers des excès où ne voulurent pas le suivre quelques-uns de ses meilleurs partisans. Des intransigeances maladroites, et aussi des violences de paroles devaient l'entraîner sur une pente qui aboutit à l'insurrection de 1837. A cette date il passa aux États-Unis, où il demeura deux ans, puis en France, d'où il revint en 1845.

 

En 1848, il rentra dans la politique, mais le rôle qu'il y joua contre La Fontaine ne fit qu'amoindrir son prestige. Il avait apporté, de son exil en France, des idées sociales et religieuses qui ne s'accordaient plus avec celles de ses compatriotes. Depuis 1846, Papineau habitait son manoir de Montebello . Il y mourut en 1871.

 

On retrouve beaucoup de discours , ou d'extraits de discours , [autres discours ici et là  ; ce site analyse les discours de Papineau] de Papineau dans les journaux du temps. On y peut voir de quelle sorte d'éloquence était doué l'orateur. Cette éloquence est à coup sûr vigoureuse, passionnée; elle recherche le mot fort, violent, l'expression qui va s'imprimer dans l'imagination des députés de la Chambre ou du peuple. Volontiers elle s'inspire des lieux communs de la rhétorique et des souvenirs classiques. L'orateur était de haute taille, d'une tenue imposante; il avait le geste élégant. Extrêmement sensible, doué d'une parole vibrante, il excellait à faire passer chez les autres son émotion.

 

Il y a dans ses discours de grandes inégalités de composition, des développements où s'abandonne sans assez de retenue une verve abondante, et où fléchit la discipline de la pensée. L'éloquence de Papineau se fait volontiers plus populaire qu'académique. Il fut avant tout un tribun du peuple.

 

L'ÉLOQUENCE RELIGIEUSE fut représentée pendant la première partie de notre dix-neuvième siècle par un orateur, le seul dont il reste une oeuvre écrite, et qui fut le prédicateur le plus recherché de son temps, l'abbé Jean Holmes (1799-1852). L'abbé Holmes, professeur au Séminaire de Québec, l'ouvrier très actif des progrès des études classiques à cette époque, était renommé par l'originalité, la force vigoureuse de son éloquence, et une action oratoire qui captivait ses auditeurs. Ses stations de l'avent 1848 et du carême 1849, à la cathédrale de Québec, eurent un succès qu'on ne peut imaginer aujourd'hui. L'orateur avait pris pour thème la vérité de la religion, et la vérité de l'Église. Il s'appliqua à construire des synthèses où se rencontraient la révélation, la philosophie et l'histoire. Ces conférences furent publiées en 1850 sous le titre de Conférences de Notre-Dame de Québec. Les dernières conférences portent la trace d'une composition trop hâtive. L'orateur, qui souffrait déjà d'un mauvais état de santé, ne put, après 1849, continuer l'oeuvre apologétique qu'on lui avait confiée.

 

L'abbé Holmes, qui avait une culture très variée et de l'érudition, publia un Abrégé de Géographie moderne (1832) qui fut considéré comme un manuel de très haute valeur; ce manuel se répandit à l'étranger et il fut traduit en anglais et en allemand.

 

L'histoire

 

L'histoire est le genre littéraire qui a laissé pendant la première période de notre littérature les oeuvres les plus considérables.

 

Parmi les premiers ouvriers de notre histoire, mentionnons: Jacques Labrie (1783-1831), qui écrivit notre première Histoire du Canada, ouvrage dont le manuscrit, connu et apprécié par les amis de l'auteur, ne fut jamais publié. Il fut accidentellement brûlé en 1837, après la mort de l'auteur, dans l'incendie de Saint-Benoît. Jacques Labrie avait publié en 1827 un ouvrage destiné à la jeunesse: Les premiers rudiments de la Constitution britannique, traduits de l'anglais de M. Brooks, précédés d'un précis historique et suivis d'observations sur la Constitution du Bas-Canada.

 

Jacques Viger (1787-1858), premier maire de Montréal en 1833, passa une partie de sa vie à collectionner des documents qui se rattachent à l'histoire du Canada. Cette collection, à laquelle il donna le nom de Saberdache, est conservée dans les archives du Séminaire de Québec. De nombreux extraits de la Saberdache ont été publiés dans la Bibliothèque canadienne et l'Encyclopédie canadienne de Michel Bibaud. Jacques Viger avait une réputation d'érudit qui en fit l'historien consultant de son temps.

 

Michel Bibaud (1782-1857) publia une Histoire du Canada. Celle-ci parut d'abord par fragments dans les recueils littéraires de l'auteur; elle fut ensuite publiée en trois volumes qui parurent successivement en 1837, 1844, et 1878.

 

Michel Bibaud, qui n'avait pas approuvé la politique et les tactiques parlementaires des patriotes, écrivit dans un esprit favorable aux bureaucrates de l'oligarchie anglaise, l'histoire des luttes constitutionnelles du régime de l'Acte de 1791. Son ouvrage fut tout de suite mal venu et impopulaire. Il contient assurément des observations judicieuses, et quelquefois des mises au point qui sont opportunes, mais conçu avec un évident parti pris favorable aux bureaucrates, il était d'avance condamné à l'insuccès.

 

Au surplus, la composition en est défectueuse, l'auteur se contentant trop souvent, surtout dans la deuxième et la troisième partie, de coudre des documents de l'Assemblée législative, des pièces officielles, les uns à la suite des autres.

 

Il y a une part plus précieuse de l'oeuvre de Michel Bibaud, qu'il faut signaler ici: c'est l'influence qu'il exerça par le journal et par des recueils littéraires sur la vie intellectuelle de son temps. Il contribua à stimuler cette vie; il groupa des collaborateurs, il publia leurs essais, il provoqua des études dont ses périodiques recueillaient les résultats. On trouve aujourd'hui, dans ces périodiques de Michel Bibaud, la Bibliothèque canadienne (1825-1830), l'Observateur (1830), le Magasin du Bas-Canada (1832), et l'Encyclopédie canadienne (1842), des documents curieux et fort intéressants sur la vie littéraire de cette époque A ce point de vue, ces publications, qui eurent la vie brève, sont précieuses pour l'étude de notre histoire.

 

Mais notre histoire restait encore à faire, une histoire où les Canadiens français pourraient apercevoir, en des récits à la fois véridiques et sympathiques, tout leur héroïque passé. Il devenait urgent de détruire les calomnies qu'un historien anglais, William Smith (History of Canada from its first discovery to the Peace of 1763, 2 vols, Québec, 1815) avait répandues sur nos ancêtres. Cette tâche nécessaire fut celle de François-Xavier Garneau.

 

François-Xavier Garneau (1809-1866). Né à Québec, fils de pauvres ouvriers, François-Xavier Garneau n'a pu fréquenter que l'école primaire. Il dut suppléer par des études personnelles à la formation classique qui lui a manqué. Entré à l'âge de seize ans dans l'étude du notaire Archibald Campbell , le jeune Garneau y commença sa cléricature, et se mit aussi à étudier, seul, les auteurs classiques, latins et français.

 

C'est dans l'étude de son patron que lui fut un jour révélée sa vocation d'historien; c'est là, du moins, qu'il conçut un jour, sous l'influence d'un légitime dépit, le projet d'écrire notre histoire du Canada. De jeunes clercs anglais fréquentaient l'étude de M. Campbell, et l'on y discutait souvent, à cette époque où les rivalités de race étaient si ardentes, des questions d'histoire du Canada. On y humiliait volontiers la fierté du jeune patriote. Il n'était après tout qu'un fils de vaincu, et l'on reprochait aux Canadiens français de n'avoir pas d'histoire. Un jour, poussé à bout par une si cruelle injure, le jeune Garneau répondit: « Eh bien! notre histoire, je vais la raconter! Et vous verrez comment nos ancêtres ont été des vaincus; et si une pareille défaite n'est pas aussi glorieuse qu'une victoire! »

 

Reçu notaire en 1830, François-Xavier Garneau commença à recueillir des notes historiques sur le Canada, et bientôt, le 20 juin 1831, au prix de laborieuses épargnes, il passa en Angleterre. Il s'y mit tout de suite à l'étude des institutions anglaises. Après une courte visite en France, il rentra à Londres où il eut la bonne fortune de devenir le secrétaire de Denis-Benjamin Viger, qui était alors agent diplomatique des Canadiens français auprès du gouvernement anglais. Le jeune secrétaire passa deux années à Londres.

 

De retour à Québec, le 30 juin 1833, François-Xavier Garneau essaya, sans s'y attarder longtemps, d'exercer sa profession de notaire; puis il fut comptable dans une banque et, enfin, nommé traducteur à la Chambre du Bas-Canada. C'est dans cette situation de fonctionnaire qu'il devait trouver le temps nécessaire pour mener à terme son projet d'histoire du Canada. Le premier volume parut en 1845, le deuxième en 1846, le troisième en 1848: ces volumes ne conduisaient le récit des événements que jusqu'à 1792. En 1852, l'auteur publiait. une deuxième édition, où le récit atteignait 1840. En 1855, Garneau publia son Voyage en Angleterre et en France . Il mourut à Québec en 1866. Les cendres de celui que l'on a appelé notre « historien national » reposent dans le cimetière de Belmont, aux portes de la ville, près du champ de bataille de Sainte-Foy dont il a raconté la gloire.

 

L'Histoire du Canada de Garneau comprend d'abord l'histoire de toutes les colonies françaises de l'Amérique du Nord, depuis leurs origines jusqu'au traité de 1763. A partir de cette date, l'auteur concentre son récit sur le Canada proprement dit.

 

Garneau travailla à une époque où les sources documentaires de notre histoire étaient assez mal connues et peu accessibles aux travailleurs. Cependant, il faut louer chez lui le souci du renseignement et de l'exactitude, bien qu'il ait été nécessaire plus tard, à la lumière des recherches nouvelles, de corriger ou de modifier son texte, et de rectifier quelques-uns de ses jugements. Il faut le louer aussi de n'avoir pas versé dans le panégyrique patriotique, écrivant l'histoire en un temps où il fallait défendre sur bien des points, contre d'injustes préjugés, le passé du peuple canadien-français. Il a particulièrement vengé la mémoire des vaincus de 1760, et refait à leur honneur l'histoire de la conquête.

 

Garneau a fait surtout l'histoire politique du Canada. Formé à l'école d'Augustin Thierry et de Guizot, il se plaisait dans les considérations d'ordre général ou philosophique. La philosophie de Garneau n'est pas exempte des influences du libéralisme de l'époque. Ceci peut expliquer que l'historien n'ait pas toujours apprécié ou jugé comme il le fallait les questions relatives au rôle du clergé dans notre histoire, et son intervention, soit dans la politique ou l'administration de la colonie, comme le fit Mgr de Laval, soit dans le domaine de l'éducation.

 

Mais l'oeuvre de F.-X. Garneau n'en reste pas moins un premier monument de haute valeur élevé à l'histoire du peuple canadien, un monument conçu et exécuté par un grand esprit.

 

Le style lui-même contribua au succès de l'oeuvre. Volontiers romantique, et souvent avec excès dans la première édition, il correspondait au goût des lecteurs contemporains. La phrase était souvent déclamatoire. L'auteur a corrigé dans les éditions subséquentes ce qu'il y avait de trop inexpérimenté ou de trop jeune dans son style. Et le style est resté vivant, alerte. On ne saurait exagérer l'enthousiasme soulevé par la lecture de l'Histoire du Canada de Garneau, quand elle parut. Elle était une révélation lumineuse du passé. Les jeunes gens surtout l'accueillirent avec une vibrante admiration. Garneau fit école. C'est de lui que procédèrent les historiens et les poètes de l'époque suivante.

 

L'abbé J.-B.-A. Ferland (1805-1865). F.-X. Garneau n'était pas encore disparu, son oeuvre littéraire comptait dix ans à peine, que déjà un autre historien lui disputait la faveur du public: l'abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland.

 

Né à Montréal en 1805, l'abbé Ferland fit de fortes études au collège de Nicolet. Tour à tour professeur à Nicolet, vicaire, curé, et enfin attaché à l'Archevêché de Québec, en 1850, et professeur à l'Université Laval en 1855, l'abbé Ferland était doué des talents les plus variés. Il consacra ses dernières années à l'étude de l'histoire du Canada, et donna à l'Université Laval, de 1856 à 1862, des leçons qui furent très recherchées. Ce sont ces cours de l'Université qu'il commença à publier, en 1861. Il n'en put faire paraître qu'un volume; le deuxième fut édité par les soins de ses amis. La maladie et la mort l'empêchèrent de continuer son ouvre. L'abbé Ferland mourut à Québec en 1865.

 

Le Cours d'Histoire du Canada ne comprend que les années de la domination française. Il est regrettable que l'auteur n'ait pu pousser plus loin son travail. L'abbé Ferland possédait les meilleures qualités de l'historien. Il se recommande surtout par la plus scrupuleuse méthode scientifique. Il alla jusqu'aux archives de Londres et de Paris consulter les documents de première main. Son séjour en Europe, pendant les années 1856 et 1857, n'avait d'autre but que de lui permettre de puiser aux sources les matériaux de son Histoire . Il n'a pas suffisamment indiqué, dans ses ouvrages, ses références aux documents authentiques, mais il n'a écrit qu'en s'appuyant sur ces documents. Aussi a-t-il pu rectifier un grand nombre de dates mal établies avant lui, et jeter sur des faits qu'on n'avait pas toujours bien appréciés une lumière nouvelle. Il comprit mieux que Garneau le caractère religieux de nos origines historiques, et rendit, à ce point de vue, meilleure justice à ceux qui en furent les principaux ouvriers.

 

Ferland a étudié avec soin les détails de la vie et des moeurs de la Nouvelle-France. Il a insisté sur le caractère et les coutumes des Indiens; et il a fait pénétrer le lecteur, autant que cela était alors possible, dans les habitudes curieuses de ces peuples barbares. Mais c'est surtout l'établissement de la colonie, et les premiers développements de notre histoire qu'il a soigneusement racontés.

 

L'abbé Ferland n'a pas la verve brillante de Garneau; il s'applique moins que lui à développer des considérations générales, mais il serre de plus près le détail précis. La langue qu'il écrit est claire, limpide, alerte, bien française, ornée surtout de la plus franche simplicité.

 

Il faut ajouter au crédit de l'abbé Ferland des opuscules et des articles qui sont du plus grand intérêt: Journal d'un voyage sur les côtes de la Gaspésie, Louis-Olivier Gamache, Le Labrador, Notice biographique sur Mgr Joseph-Octave Plessis. Ces études ont paru dans le Foyer Canadien, de 1861 à 1863.

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BIBLIOGRAPHIE

 

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Source: Mgr Camille ROY, Manuel d'histoire de la Littérature canadienne de langue française , 21 ème édition, revue et corrigée par l'auteur, Montréal, Beauchemin, 1962 [1939], 201p., pp. 30-39. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques évidentes ont été corrigées.

 

 

 

 
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