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Documents in Quebec History

 

Last revised:
19 February 2001


Documents sur l’affaire Yves Michaud / Documents on the Yves Michaud Affair

Débats de l’Assemblée nationale du Québec

[ Note de l’éditeur : au moment d’écrire ces lignes, M. Bernard Landry vient d’annoncer qu’il sera candidat au poste de leader du Parti québécois. Il semble probable qu’il sera, par conséquent, le prochain Premier Ministre du Québec. Au cours d’une conférence de presse, où M. Landry discutait de sa potentielle candidature au leadership du Parti québécois, il fit la déclaration suivante en évoquant l’affaire Michaud.]

« Je crois qu’à quelque chose malheur est bon. Parce que là on a vu une unanimité se faire sur un fait central pour l’avenir : la nation québécoise est une nation civique et politique et il n’est pas nécessaire d’avoir des ancêtres qui ont cultivé des terres à l’île d’Orléans pour être un Québécois ou une Québécoise. La nation québécoise est formée des gens qui habitent le territoire du Québec à l’exception des autochtones qui ont leurs propres nations comme l’Assemblée nationale l’a reconnu en 1985. Ça c’est une chose centrale et j’espère qu’il n’y a plus personne au Québec qui doute de cela.

[…]

La question de la souveraineté du Québec est une question fondamentale dont la pierre d’assise est le fait que le Québec est une nation. Et qu’une nation ne se repose jamais politiquement tant qu’elle n’a pas conquis l’égalité avec les autres nations.

[…]

Source : Le Devoir, le 16 janvier, 2001, p. A-5

Déclaration devant les militants péquistes du comté de Verchères

« Voici succinctement résumées, les six convictions de base qui m’ont motivé et vont me guider aussi bien comme chef de parti que comme premier ministre.

1. Le Québec forme une nation politique inclusive qui englobe toute la population vivant sur le territoire à l’exception des autochtones dont les nations ont été formellement reconnues comme telles par l’Assemblée nationale en 1985. Le Québec est aussi la patrie d’une minorité nationale, les anglophones, dont les droits sont intangibles.

[…]

« D’abord, jamais plus il ne faut tolérer ici ou ailleurs que l’on assimile le projet québécois qui est totalement inclusif à quelque dessein ethnique que ce soit. »

Source : La Presse, 22 janvier, 2001, p. A 13