Quebec History Marianopolis College


Date Published:
Juillet 2013

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

Jean-Charles Bonenfant

 

Claude Bélanger

BONENFANT, Jean-Charles (1912-1977) – journaliste, juriste, professeur, auteur de nombreuses études d’histoire, de science politique et de droit, directeur de la bibliothèque de l’Assemblée législative du Québec, membre de diverses sociétés et associations.

Peu de choses sont connues sur la famille et les premières années de la vie de Jean-Charles Bonenfant. On sait qu’il est né le 21 juillet 1912 dans la paroisse de St. Jean de l’Île d’Orléans. C’était là un environnement marqué par l’histoire et les traditions. Cela a sûrement marqué la personnalité et la carrière de notre sujet. Il y fit ses premières études. Son père, Alphonse, était médecin; sa mère se nommait Georgia Pouliot (elle est listée au recensement de 1911 sous Gorgia, en 1901 sous Georgina et en 1891 sous Georgia; son acte de mariage la liste sous le nom de Georgia). Elle était la fille de Joseph Pouliot et d’Élizabeth Lachance (nommée Élise dans les recensements). Ils étaient nés tous deux en 1884. Leur mariage avait eu lieu dans la paroisse de St-Jean le 24 octobre 1910. Jean-Charles était leur premier enfant. Alphonse, le père de Jean-Charles, qu’on trouve au recensement de 1911 dans le district de St. Jean de l’Île d’Orléans, et qui s’est déclaré né au Québec, de même que sa femme, n’est pas trouvable aux recensements de 1891 et 1901. Aurait-il été, comme plusieurs de ses compatriotes, en Nouvelle-Angleterre à l’époque? Ou encore simplement victime, comme beaucoup d’autres à la même période, d’une mauvaise inscription dans les recensements – plusieurs recenseurs, presque analphabètes eux-mêmes, étant incapables d’inscrire les noms correctement? Jeune diplômé, aux revenus encore modestes, Alphonse Bonenfant avait contracté une assurance sur sa vie de 1,000 $ qui lui coûtait annuellement la somme de 29.94 $. La famille s’était installé dans la paroisse de St. Jean puisque c’était le lieu de naissance de la mère de Jean-Charles. La famille Pouliot résidait de longue date dans la paroisse de St. Jean. Au moins deux générations de Pouliot sont listées dans les recensements comme habitant le sous-district de St. Jean. Ils étaient pilotes de profession et gagnaient fort bien leur vie. Le grand-père maternel de Jean-Charles, Joseph Pouliot, a déclaré des revenus de 1,500 $ au recensement de 1911. C’était là une somme cinq fois supérieure au revenu du jeune médecin du village en 1901. Au fil des années, l’amélioration des conditions de la famille permet à Jean-Charles d’entrer, en 1924 au Petit séminaire de Québec – institution vénérable et renommée – pour faire son cours classique, qu’il termine avec très grand succès en 1932. À l’automne de la même année, il s’inscrit à la Faculté de droit de l’Université Laval. Avec la prêtrise et la médecine, c’est là un choix traditionnel parmi les finissants des collèges classiques.

À Laval, tout en poursuivant ses études de droit, il fait ses premières expériences dans le journalisme en se joignant à la rédaction du Béret (1932) et de l’Hebdo-Laval (1933). Quelques-uns de ses articles sont particulièrement remarqués. Comme plusieurs de leurs jeunes contemporains ayant eu à traverser la période de la grande crise économique des années trente, la jeunesse universitaire, dans le Quartier Latin et l’Hebdo-Laval, manifeste dans ses articles le sentiment de faire partie d’une génération perdue, sacrifiée, d’être en réaction, en rupture avec la génération qui la précède et qui ne lui a laissé que déchéance, amertume et désespoir. Ce sont des sentiments partagés par Jean-Charles pour qui la crise a mûri précocement cette jeunesse, lui donnant l’impression que les jeunes sont devenus vieux avant d’avoir vraiment vécu. Quoi qu’il en soit, il s’en tire beaucoup mieux que bien d’autres étudiants qui traîneront longtemps le poids du chômage et du sous-emploi au cours des années trente, malgré des diplômes universitaires. En 1934, Bonenfant se joint, à temps partiel, à l’équipe de l’Événement-Journal dont il devient le chroniqueur judiciaire et où il signe aussi des billets sous un pseudonyme. Ces expériences journalistiques vont se perpétuer au cours de sa vie, particulièrement à L’Action où, de 1962 à 1973, il rédigea plus de 480 chroniques hebdomadaires portant sur des sujets d’histoire, de science politique – particulièrement des institutions politiques – et de droit. Entre-temps, le 5 juillet 1935, il avait été admis au Barreau de la Province de Québec.

En 1937, une grève à l’Événement amène une réorientation dans sa carrière. À ce moment, il est engagé comme secrétaire de Maurice Duplessis, alors que celui-ci est Premier ministre de la province. C’est un poste qu’il occupera jusqu’en 1939. Bonenfant a toujours été très discret sur ces deux années passées dans l’ombre du « Chef ». Même lorsqu’il acceptera  l’offre de Raymond Paradis pour une entrevue au sujet de Duplessis et dont le détail allait être publié par les Éditions Marie-France (Nous avons connu Duplessis, 1977, 93p., pp. 43-50), il n’a presque rien dit sur la période de 1937 à 1939, sinon pour constater que durant ces années « M. Duplessis était tout un joyeux vivant. En société, ce n’était que calembours, jeux de mots, taquineries », qu’il n’était pas encore « abstème » et « qu’il aimait la compagnie des dames » qui auraient eu, par ailleurs, une excellente influence sur lui. Il ne s’agit pas là de grandes révélations puisqu’elles étaient de notoriété publique en 1977, au moment de la publication de l’entrevue.  On trouve des détails nettement plus précis et élaborés dans la biographie de Duplessis par Robert Rumilly. Cette biographie avait été publiée en 1973. Ce qui est évident, c’est que non seulement Bonenfant était discret, mais aussi qu’il aimait Duplessis. Cela semble avoir été réciproque puisqu’en 1944 – au moment de son retour au pouvoir – Duplessis lui demanda à nouveau de venir travailler pour lui, ce que Bonenfant refusa de faire. Il avait déjà un emploi stable.

Après la défaite de Duplessis, en novembre 1939, il était devenu assistant-bibliothécaire de l’Assemblée législative du Québec. La fonction de bibliothécaire convenait entièrement à sa tournure d’esprit, ses talents et son tempérament. Toute sa vie, il a cherché à accumuler des connaissances et à les répandre chez autrui. Il occupera ce poste jusqu’en 1952. C’est alors qu’il fut nommé directeur de la bibliothèque; il le restera jusqu’en 1969. Sous son égide, la bibliothèque a pris une ampleur qu’elle n’avait jamais eue auparavant. Cette institution devint le centre nerveux de la législation provinciale, la source d’informations essentielles pour toute discussion menant à l’action gouvernementale et législative. De son bureau de la bibliothèque, Bonenfant – doté d’une mémoire phénoménale – était assiégé par les législateurs, les fonctionnaires et les chercheurs en quête  d’informations et de faits précis. Toujours reçus poliment, même avec grâce et bonhomie – l’auteur en a fait lui-même l’expérience à l’époque où il n’était qu’un humble étudiant – les quémandeurs partaient toujours satisfaits, Bonenfant leur ayant fourni les informations qu’ils cherchaient. À ce sujet, Cyrille Felteau écrivait dans le Petit Journal, en 1963, que le Directeur de la bibliothèque « n’a pas son pareil pour élucider en un rien de temps un point obscur d’histoire, dénicher un document rare ou fournir une documentation ‘Ad hoc’ sur les sujets les plus divers ». Durant cette période, Bonenfant était aussi Conseiller juridique de l’Assemblée législative (aujourd’hui l’Assemblée nationale). De plus, il fut conseiller à la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau-Dunton), à la Commission Gendron, et à diverses autres commissions créées à l’époque par l’Assemblée nationale.

Ce désir de communiquer, de répandre les connaissances s’est aussi manifesté de bien d’autres façons. En 1949, il devient professeur à temps partiel à la Faculté de droit de l’Université Laval. Il y enseigne un cours sur les institutions politiques canadiennes et québécoises. Ce cours mènera à la publication, en 1954, de son livre sur Les institutions politiques canadiennes (Québec, Presses de l’Université Laval, 204p.). Au moment de sa publication, ce livre remplissait un vide immense puisqu’il n’existait à peu près rien en langue française au Canada sur ce sujet. Il publie énormément, chaque année, d’études sur des sujets d’histoire, d’institutions politiques et de droit. Il prononce de nombreuses conférences sur les mêmes thèmes, donne des causeries à la radio et est un invité fréquent, remarqué et intéressant, à la télévision nationale. Lors de débats entre invités sur des sujets brûlants,  il désarme facilement ses contradicteurs pas ses connaissances profondes, son sourire et son affabilité. Il poursuit toutes ces activités tout en continuant à épauler les étudiants-chercheurs qui font fréquemment appel à lui. Entre 1952 et 1968, son biographe a estimé qu’il a été impliqué dans l’évaluation de 70 sujets de thèses.

Dans ses écrits, Bonenfant est l’égal de lui-même. Il cherche d’abord à informer, à faire le tour du sujet, à en explorer toutes les facettes. Il le fait de façon posée, sans excès de langage, dans une langue dépouillée du jargon professionnel, mais toujours précise. Il veut être compris par ses nombreux lecteurs. Il donne toutes les explications nécessaires pour bien saisir le sujet. Il évite les jugements excessifs et émotifs. Il soulève les faits pertinents, les organisent dans de courtes sections avec titre, et amène le lecteur inéluctablement à accepter ses conclusions, tant elles semblent naturelles et justifiées. Ses sujets étaient choisis avec soin : il veut soit rendre intelligible une question vaste et complexe sur laquelle la littérature est abondante et où le lecteur a besoin d’être éclairé – un excellent exemple de ce type de publication est son article de 1966 intitulé Comment naît une loi – ; dans ce cas il est un vulgarisateur hors pair. Ou encore il veut explorer un point précis, un sujet neuf où il est le premier à déblayer la question, tel, par exemple, Les douze circonscriptions électorales privilégiées (1962); dans ce cas, il est un chercheur méthodique qui déblaye les faits, soulève des questions et apporte des réponses pertinentes. Toujours, il cherche à expliquer les actions de ses personnages, de leur rendre justice, d’amener le lecteur à voir le côté positif de la question. L’introduction du livre qu'il a édité sur Chapais est typique à cet égard. S’il concède que la critique a été sévère envers son Cours d’histoire du Canada parce qu’elle n’est « qu’une histoire politique qui souvent est même uniquement parlementaire », il rappelle néanmoins que le but de Chapais n’avait pas été autre, que c’est « tout de même un aspect qui ne peut être négligé », que l’histoire économique et sociale est d’approche plus difficile et que rien n’empêche d’autres historiens, mieux formés, de compléter l’information. À bout du compte, le lecteur acquiert plus de respect pour Chapais.

En histoire, il affectionne la période confédérative. Il montre beaucoup de respect pour l’œuvre des Pères de la Confédération et le fédéralisme alors que ses opposants n’avaient pas de solution de rechange. Il trouve injustes les accusations de manque de clairvoyance qu’on a lancées contre les leaders québécois de la période confédérative. Il rappelle à ses lecteurs qu’il « ne faut jamais juger les événements à la lumière des faits postérieurs avec une vision que ne pouvaient posséder les contemporains ». En droit ou en science politique, il s’intéresse surtout aux institutions, à leur fonctionnement et à leur évolution. Il cherche à en expliquer les mécanismes, convaincu qu’il est qu’une connaissance appropriée de ces institutions est essentielle aux citoyens pour le maintien d’une démocratie saine, que la démocratie « exige de tous des connaissances ». Quelques jours seulement avant sa mort, il écrivait : « la forme moderne de la charité, c’est de faire connaître aux gens leurs droits ». Telle aura été l’œuvre de sa vie.

Un aspect moins connu de la carrière de Bonenfant fut son rôle comme critique littéraire. Déjà, dans la période de 1940 à 1942, il donne des articles à la revue Regards, équivalent québécois de la Relève de Montréal. Cette revue est très peu connue aujourd’hui. Plus tard, il présentera régulièrement les œuvres littéraires du Canada anglais aux lecteurs francophones dans la Revue de l’Université Laval et les écrits sociaux des auteurs francophones canadiens aux lecteurs anglophones dans The University of Toronto Quarterly.

Sa participation à cette dernière revue souligne un autre élément de la carrière de Bonenfant : sa contribution intellectuelle à l’échelle pancanadienne. Il faisait partie d'associations nationales, dont la Société historique du Canada – qui lui demanda de rédiger une brochure sur la contribution des Canadiens français à l’œuvre de la Confédération – l’Association canadienne des bibliothécaires et l’Institut canadien des affaires internationales. L’un de ses premiers articles (1946) – rédigé en anglais en collaboration avec Jean-Charles Falardeau – cherche à expliquer les conséquences du nationalisme canadien-français à un auditoire anglophone. Ses contributions au Dictionnaire biographique du Canada et à l’Encyclopaedia Britannica sont aussi à souligner. Surtout, à partir de 1960, et jusqu’en 1976, il rédige en français le chapitre qui touche les affaires publiques du Québec pour la Canadian Annual Review. Au moment de sa mort, en 1977, il sera remplacé par René Durocher. De résumer les faits importants survenus au Québec dans cette période pour cette revue – que l’on pense aux différentes élections, à la montée du mouvement indépendantiste, aux questions linguistiques, etc. – a demandé beaucoup d’objectivité et une capacité extraordinaire de synthèse.

 

En 1969, Bonenfant prend sa retraite comme directeur de la bibliothèque de l’Assemblée nationale. Il en profite pour retourner à l’enseignement universitaire et pour devenir directeur des Cahiers de droit. Sur le plan intellectuel, il sera plus actif que jamais.

Les activités variées de Bonenfant et son immense contribution intellectuelle dans plusieurs domaines lui amenèrent inévitablement la reconnaissance de ses pairs. En 1955, il est admis à la prestigieuse Société royale du Canada. En 1963, il est invité à se joindre à la Société des Dix, où il occupa le fauteuil numéro cinq en remplacement de Jean Bruchési. Ce sera l’occasion d’articles annuels d’un grand intérêt qui sont publiés dans les Cahiers des Dix. En 1968, l’Université Laval lui décerne un doctorat honoris causa. Suivant sa mort, en 1977, l’Assemblée nationale a créé, l’année suivante, la Fondation Jean-Charles Bonenfant. Celle-ci organise des stages pour des étudiants ou des diplômés à l’Assemblée nationale, des conférences annuelles sur les institutions politiques, des parlements modèles au primaire et au secondaire, etc. Honneur suprême, aurait sûrement pensé Bonenfant, la bibliothèque de l’Université Laval est nommée, en 1978, Pavillon Jean-Charles Bonenfant.

À l’heure des méthodes électroniques de recherches, où le dernier des étudiants peut produire des bibliographies fouillées, et avoir accès à une vaste littérature savante qu’il aurait fallu des semaines à réunir il n’y a quelques décennies, sans avoir à quitter son bureau, il est facile d’oublier que des érudits, tel Jean-Charles Bonenfant, jouaient un rôle si important dans la dissémination et l’avancement des connaissances dans le passé.

Jean-Charles Bonenfant s’était marié à Yolande Désilets, fille d’Alphonse Désilets et de Rolande Savard, le 3 juin 1939. De cette union sont nés quatre enfants : Claude, François, Michèle et Mireille. Il habitait à Sillery.

Quelques études par Jean-Charles Bonenfant

 

a) Études en ligne

« Cultural and Political Implications of French Canadian Nationalism », dans Canadian Historical Association Report, Vol. 25, No 1, 1946, pp. 56-73. Écrit avec Jean-Charles FALARDEAU.

« Les Canadiens français et la naissance de la Conférération », dans Canadian Historical Association Report, Vol 31, No 1, 1952, pp. 39-45.

« Promenade à travers nos vieux statuts », dans Les Cahiers de droit, Vol. 2, No 1, 1955, pp. 5-9.

 

« Les journaux », dans Recherches sociographiques, Vol 2, No 3-4, 1961, pp. 495-506.

 

« Les douze circonscriptions électorales ‘privilégiées’ du Québec », dans Cahiers de géographie du Québec, Vol. 6, No 12, 1962, pp. 161-166.

«Les études politiques », dans Recherches sociographiques, Vol. 3, No 1-2, 1962, pp. 75-82. Aussi disponible au site des Classiques des sciences sociales.

« L’esprit de 1867 », dans Revue d’histoire de l’Amérique française, Vol. 17, No 1, 1963, pp. 19-38.

 

« Destitution d'un premier ministre et d'un lieutenant-gouverneur », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 28, 1963, pp. 9-31.

 

« Les projets théoriques de fédéralisme canadien », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 29, 1964, pp. 71-87.

 

« La dernière session de l'Union », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 30, 1965, pp. 51-67.

« L’évolution du statut de l’homme politique canadien-français », dans Recherches sociographiques, Vol. 7, No 1-2, 1966, pp. 117-124.

 

« George-Étienne Cartier, juriste », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 31, 1966, pp. 9-25.

« Le Canada et les hommes politiques de 1867 », dans Revue d’histoire de l’Amérique française, Vol. 21, No 3a, 1967, 571-596.

« Le Canada français à la fin du XIXe siècle », dans Etudes françaises, Vol 3, No 3, 1967, pp. 263-275.

« Un Français témoin de la naissance de la Confédération », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 32, 1967, pp. 157-180.

 

« Un instituteur journaliste adversaire de la Confédération », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 33, 1968, pp. 171-191.

 

« L'indélicatesse du consul américain John Fox Potter », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 34, 1969, pp. 85-98.

 

« Disparition de l’article 80 », dans Les Cahiers de droit, Vol. 11, No 4, 1970, pp. 811-812.

« Le rapport Woods et le rapport Donovan », dans Relations industrielles, Vol. 25, No 1, 1970, pp. 3-11.

« Le Journal de Trois-Rivières et la naissance de la Confédération », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 35, 1970, pp. 39-54.

 

« Le parlementarisme québécois », Réflexions sur la politique au Québec, pp. 9-28. Québec: Les Presses de l'Université du Québec, 1970, 2e édition, 100 pp. Collection: Les Cahiers de l'Université du Québec.

 

« Les craintes de la minorité anglo-protestante du Québec de 1864 à 1867 », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 36, 1971, pp. 55-72.

 

« La vocation manquée du Sénat canadien », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 37, 1972, pp. 51-86.

 

« Une querelle paroissiale à l'Île d'Orléans », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 38, 1973, pp. 33-58.

 

« Le nouveau règlement permanent de l’Assemblée nationale du Québec », dans Les Cahiers de droit, Vol. 14, No 1, 1973, pp. 93-110.

« Outrages au Parlement », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 39, 1974, pp. 171-187.

 

« Retour à Thomas Chapais », dans Recherches sociographiques, Vol. 15, No 1, 1974, pp. 41-55.

« La première table d'écoute au Québec », dans Les Cahiers des Dix, Vol. 40, 1975, pp. 87-112.

 

« Zigzags autour des zigzags », dans Les Cahiers des Dix, Vol 41, 1976, pp. 13-41.

 

« L’étanchéité de l’A.A.N.B. est-elle menacée ? », dans Les Cahiers de droit, Vol. 18, No 2-3, 1977, pp. 383-396.

« Perspective historique de la rédaction des lois au Québec », dans Les Cahiers de droit, Vol. 20, No 1-2, 1979, pp. 387-398.

b) Quelques autres études par Bonenfant.

Les institutions politiques canadiennes, Québec, presses de l’Université Laval, 1954, 204p.

Thomas Chapais, textes choisis et présentés par Jean-Charles BONENFANT, Montréal, Fides, Collection Classiques canadiens, 1957, 96p.

« La Confédération telle qu’on la voyait en 1864 chez les Canadiens français », dans Mémoires de la Société royale du Canada, Vol. 2, 4e série, 1964, pp. 21-25.

Les Canadiens français et la naissance de la Confédération, Brochure no 11, Société historique du Canada, 1966, 20p.

La naissance de la Confédération, Montréal, Leméac, 1969, 155p.

Autres sources d’information

 

CAPARROS, Ernest, « Jean-Charles Bonenfant (1912-1977) », dans Les Cahiers de droit, Vol. 20, No 1-2, 1979, pp. 7-46. Ce texte contient une bibliographie très complète.

RICHARD, Clément, « La fondation Jean-Charles Bonenfant », dans Les Cahiers de droit, Vol. 20, No 1-2, 1979, pp. 47-48. Consulter la loi créant la Fondation Jean-Charles Bonenfant.

 
© 2004 Claude Bélanger, Marianopolis College