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L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia
Philippe FerlandAvocat
Il naquit le vingt-cinquième jour du mois d'avril de l'an 1910, à Saint-Henri de Mascouche comté de Terrebonne. Ses parents sont : feu le docteur Aristide Ferland, médecin chirurgien, (il pratiqua de longues années à Maisonneuve), sa mère, née Alma Généreux, ses frères : René, Armand et madame Paul Gagné.
Philippe Ferland fit son cours primaire à l'école Saint-Édouard de Maisonneuve, son cours classique au Collège Sainte-Marie, son cours supérieur à la Faculté de Droit de l'Université de Montréal.
Pendant plusieurs années. il occupa des postes importants dans l'A.C.J.C.: les présidences des cercles Sainte-Marie et Colin, la vice-présidence du Comité régional de Montréal. C'est à titre de président du Comité de Refrancisation qu'il se fit connaître du public. Créateur d'un mot d'ordre devenu populaire REFRANCISONS, il dirigea deux ans durant une vaste campagne de refrancisation. Il adressa la parole nombre de fois à la radio et dans différentes salles paroissiales. Il eut l'insigne honneur de prononcer un discours à l'église Notre-Dame, à l'occasion du Congrès des Ligues du Sacré-Coeur.
La politique l'attirait. Il y fit son entrée au commencement de 1934 comme annonceur et l'un des conférenciers des émissions radiophoniques de l'Action Libérale Nationale. Il fut élu président de la jeunesse libérale nationale. Aux élections du 25 novembre 1935, il fut l'un des organisateurs des Programmes radiophoniques de l'Union Nationale Duplessis-Gouin. Lors de la rupture, il resta aux côtés de Paul Gouin.
La politique lui enlevait trop de temps. Le 14 septembre 1936, il revenait à la pratique de sa Profession, en société avec Me Roméo Santoire. Dans ses temps libres, il fait du journalisme. Il écrivit toute une série d'articles sur la Confédération dans La Province . En Politique, il est nationaliste. Domicile : 3731, rue Mentana. Étude : 4, Est, rue Notre-Dame, Montréal.
Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 77. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.
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Claude Bélanger, Marianopolis College |