Date Published:
2004

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

Paul-L. Richer

Libraire - Échevin

Paul-L. Richer, propriétaire des plus importantes librairies de Saint-Hyacinthe et Sherbrooke, naquit à Saint­-Hyacinthe, le 30 août 1884, du mariage de E.-H. Richer, libraire de son état, chevalier de Pie IX , et de Stéphanie Dubord, fille de W. Dubord.

II fit son cours primaire à l'Académie Girouard, dirigée par les Frères du Sacré-Cour, et compléta ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe. À l'âge de dix-neuf ans, il embrassa la carrière des affaires, en venant faire à Montréal, un stage d'une année, avec les marchands papetiers de gros, "McFarlane Son & Hodgson". En 1905, il quittait la firme montréalaise, et joignait son père dans le commerce de papeterie et de librairie à Saint-Hyacinthe.

Possédant alors une certaine expérience des affaires, il lui fut un collaborateur précieux, contribuant dans une large mesure, à faire de leur commerce, ce qu'il est aujourd'hui, l'un des plus considérables du genre dans la Province. D'abord associé avec son père, et son frère Jules, décédé en 1932, il est aujourd'hui, le seul propriétaire des librairies E.-H. Richer, de Saint-Hyacinthe et de Sherbrooke. M. Paul-L. Richer est un homme d'affaires averti dont les sages conseils ont été appréciés en maintes occasions. Il a été directeur de la Chambre de Commerce de Saint-Hyacinthe, commissaire d'écoles et secrétaire de l'Association Libérale.

Echevin du quartier No 5 depuis près de dix ans, il a rendu des services signalés à ses concitoyens et nul doute que ses commettants lui en garderont une reconnaissance durable. Il a été l'un des fondateurs et directeurs du club de golf. Est membre du club Canadien de StHyacinthe.

Le 14 septembre 1908, il épousait Blanche Lanctôt, fille de Armand Lanctôt. De cette union sont nés : Pauline e: Léon. En politique, libéral. Domicile : 318, rue Girouard. Place d'affaires, 127, rue Cascades, St-Hyacinthe.

Source : Raphaël OUIMET, ed., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 419. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.