Date Published:
2004

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

Louis-Wilfrid Mercier

Entrepreneur-électricien

Le président de la "Metropolitan Electric, Co. Ltd." Louis-Wilfrid Mercier, naquit dans la métropole, le 19 février 1897, du mariage de l'honorable Wilfrid Mercier, juge de la Cour Supérieure à Montréal, et de Émélie Brossoit, son épouse, fille de Thomas Brossoit, C.R. autrefois de Beauharnois.

C'est au Séminaire de Joliette qu'il fit son cours classique, et à l'Université de Montréal, ses études légales qu'il discontinua toutefois pour embrasser la carrière commerciale.

Effectivement, en 1920, le jeune Mercier débuta avec "Howard Smith Paper Mill Ltd.", puis plus tard, on le vit au service du Pacifique Canadien, jusqu'au jour où il jugea à propos de s'établir à son compte personnel comme entrepreneur électricien. Dans cette sphère d'activité, M. Mercier a eu le talent de se tracer une voie dont l'amélioration croissante lui permet aujourd'hui d'envisager l'avenir avec sérénité. Technicien de renom, d'une activité inlassable, il contrôle et dirige de grandes entreprises qui sont toutes à son honneur. Il est président de la "Metropolitan Flectric, Co. Ltd."; président de "Goulet Electric, Co. Ltd.", de Québec; directeur de "Canadian Comstock, Co. Ltd.", de "Humidaire Co. Ltd." et de "National Electric, Co. Ltd." de Montréal.

Les affaires publiques l'ont toujours intéressé au plus haut point, et occasionnellement, il prête volontiers son appui à l'organisation des luttes politiques fédérales, provinciales et municipales.

Absorbé par un travail opiniâtre qui nécessite l'emploi de tout son temps, il ne fait partie d'aucune société ou club quelconques. Ses rares moments de loisir, il les emploie à jouer au golf, à faire du ski ou du yachting.

Le 7 mai 1928, il épousa Anna-Marie Lefebvre, fille de Théodore Lefebvre. En politique, libéral. Domicile : 960, rue St-Denis. Place d'affaires : 962, rue St-Denis, Montréal.

Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 187. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.