Date Published:
2004

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

Joseph-Isidore Pageau

Médecin

Le Docteur Joseph-Isidore Pageau, praticien distingué de Ste-Anne-de-la-Pocatière, naquit à Charlesbourg de Québec, le 24 décembre 1873, du mariage de Joseph Pageau, menuisier, et de Marguerite Allard, son épouse, fille de Ange Allard. Il reçut son instruction élémentaire à l'école de Charlesbourg, fit son cours classique au Collège de Ste-Anne.de-la-Pocatière et ses études médicales à l'Université Laval de Québec, où il fut licencié avec très grande distinction, en avril 1897, docteur en médecine.

Au collège comme à l'Université, Joseph-Isidore Pageau fut un des élèves les plus brillants de sa génération. En 1893, au terme de ses études classiques, il eut l'insigne honneur de se voir décerner le Prix du Prince de Galles, pour les sciences. Aussitôt admis à l'exercice de sa profession, il alla pratiquer à St-Sylvestre-de-Lotbinière où il fit un séjour de neuf ans (1897 à 1906). Au cours de cette période, il s'assura d'une clientèle considérable rayonnant sur toutes les paroisses de son comté. Pendant cinq ans, il fut secrétaire- trésorier de la municipalité et de la commission scolaire de St-Sylvestre.

En 1906, il alla établir ses bureaux de consultations à Ste-Anne-de-La-Pocatière qu'il n'a jamais quittée depuis cette époque éloignée. Le Docteur Pageau s'occupe de médecine générale. D'un dévouement inaltérable pour ses chers patients, il ne s'intéresse qu'à sa profession et ne fait pas de politique.

Citoyen d'une probité exemplaire, homme de devoir et d'action, il a toujours pris une part très active aux campagnes de tempérance et d'action sociale catholique. Il est président de la Société St-Vincent-de-Paul, et membre actif des sociétés médicales du comté. Horticulteur de grand mérite et à nul autre supérieur, il trouve dans la culture potagère et dans celle des fleurs, sa plus agréable distraction.

Le 4 octobre 1898, il épousa Marie-Claire Paradis, fille de C. Paradis, de Charlesbourg, qui lui a donné treize enfants dont onze sont encore vivants, Deux de ses fils sont prêtres et quatre de ses filles sont religieuses. ¾ En politique, nationaliste. Domicile et bureaux de consultations : Ste-Anne-de-la-Pocatièxe, comté de Kamouraska.

Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 46. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.