Date Published:
2004

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

L'honorable Hector Verret

Juge de la Cour Supérieure

L'honorable Hector Verret, juge de la Cour Supérieure pour le district de St-François, naquit à Québec, le 17 août 1872, du mariage de Ambroise-Hector Verret, en son vivant, [vérificateur-général] de la province, et de Bridget Donnelly, son épouse.

Il fit son cours classique au Séminaire de Québec et ses études légales à l'Université Laval où il gradua en droit, le 9 juillet 1895. M. Verret alla aussitôt établir son étude à Coaticook où il exerça sa profession durant trente-sept ans. Au cours de sa longue carrière professionnelle, l'honorable M. Verret plaida devant tous les tribunaux du pays. Durant son séjour à Coaticook, il mit ses connaissances légales et son expérience à la disposition de ses concitoyens, en siégeant pendant vingt-trois ans à la Commission Scolaire dont il en fut le président pendant onze ans. En 1910, il fut créé Conseil du Roi. Il fut examinateur du Barreau, de 1903 à 1915, et de 1930 à 1933. En deux occasions, ( 1916 et 1926), il eut l'honneur d'être élu bâtonnier du Barreau de St-François. En 1933, l'Université Laval de Québec lui conféra le titre de Docteur en Droit (honoris causa).

L'honorable M. Verret s'est autrefois mêlé de politique dans l'intérêt du parti conservateur. Il fut candidat dans le comté de Stanstead, en 1916 et 1931.

Il fut nommé juge de la Cour Supérieure pour le district de St-François, le 1er février 1933.

Le 22 mai 1900, il épousa Mathilde Lemieux, fille de Sir François-Xavier Lemieux, juge en chef de la Cour Supérieure à Québec.

D'après Mgr Tanguay, tous les Verret canadiens-français, descendraient de Michel Verret, né à Eutrope, évêché de Saintes vers 1646, du mariage de Jean Verret et de Jeanne de la Prée. Michel Verret s'établit à Charlesbourg, un peu avant 1680 mais il était arrivé dans la Nouvelle-France, depuis une quinzaine d'années.

L'honorable juge Hector Verret a ses bureaux au Palais de Justice à Sherbrooke.

Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 271. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.