Quebec History Marianopolis College


Date Published:
Juin 2006

L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

 

Fort William Henry

 

WILLIAM-HENRY (ou Fort George), situé sur le lac Saint-Sacrement, devenu le lac George en l'honneur du roi d'Angleterre, construit par sir William Johnson en 1755 et nommé par lui, en souvenir du fils de Frederick Lewis, prince de Galles (1707-57), père de William-Henry (1743-1805).

 

D'après l'historien de M. Desandrouïns, le fort était assis au milieu du bassin, entre le lac et les hautes montagnes qui l'encerclent. Il formait un carré régulier, le plus large côté mesurant soixante toises. Des marais impraticables le bordaient ; mais on le munit de bastions et de fossés palissadés, d'un abatis de la forêt qui en rendait l'accès fort difficile et dangereux. Le camp retranché, séparé du fort par le grand marais, était situé sur la hauteur, dominant la place et communiquait l'un avec l'autre par une chaussée, le long du rivage du lac. Ce fort subit diverses péripéties, durant les hostilités. Ro­bert Rogers, le fameux chef des guérillas, en fît ses quartiers généraux dans ses meurtrières expéditions contre les détachements français. Mais en 1757, M. de Montcalm réussit à s'en emparer. De ce fort il ne reste plus que des vestiges.

 

Le 16 septembre 1787, le prince William-Henry (1765-1837), fils de George III, visitait la ville de Sorel : il agréa que l'on appliquât son nom à cette localité. Mais William-Henry a disparu et Sorel a repris sa première appellation, léguée par son fondateur et seigneur. Le prince succéda à George IV en 1830 et devint Guillaume IV d'Angleterre : il mourut en 1837, laissant le trône à sa nièce Victoria.

 

Source: Louis LE JEUNE, «Jean-Nicolas Desandrouïns», dans Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, mœurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada, Vol. II, Ottawa, Université d’Ottawa, 1931,  829p., p. 815. 

 
© 2006 Claude Bélanger, Marianopolis College