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L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia
F.-A. RicardNégociant
C'est à l'Île de Calumet, P.Q., que naquit, le 22 juillet 1872, F.-A. Ricard, l'un de nos compatriotes les plus en vue, de Sudbury, Ont. Fils de F.-X. Ricard, fermier, et de A. Mousseau, son épouse, il reçut son instruction à l'école de son village. À 12 ans, il quitta sa place natale et se dirigea avec sa famille vers Verner, Ont., où sa mère allait établir son foyer. En 1889, le jeune Félix débuta dans la vie laborieuse, en travaillant pour la Cie du Canadien Pacifique. Après être resté en fonction durant quelques années, il abandonna sa position pour accepter celle de commis chez un quincaillier. Suffisamment initié au commerce et aux affaires en général, il alla établir en 1901, à Victoria Mines, pour son propre compte, un magasin de quincaillerie. Peu de temps après son arrivée, les citoyens lui confiaient le mandat de 1er magistrat. Quelques années après, il quitta Victoria Mines à destination de Verner où il continua son commerce de ferronnerie. Durant son séjour à Verner, il fut greffier du Conseil municipal et s'occupa activement de questions scolaires En 1909, il transporta son établissement commercial à Sudbury, où il se fixa définitivement. L'année suivante, il fut élu par acclamation commissaire de l'École. Séparée de Sudbury, et fut un de ceux qui travaillèrent le plus ardemment pour l'obtention de l'enseignement du français à l'école, mais ne pouvant réussir dans sa tentative, il résigna. Il se présenta comme conseiller municipal et fut élu. Comme président du comité des chemins, il inaugura les premiers travaux de pavages permanents exécutés à Sudbury. Sollicité de toutes parts par ses concitoyens de reprendre son poste à la Commission de l'École. Séparée, il y consentit, et cette fois, il y siégea pendant 20 ans. Travailleur infatigable, imbu d'un esprit de patriotisme à toute épreuve, il contribua dans une très large mesure, à faire autoriser enfin l'enseignement du français dans toutes les écoles de Sudbury. Il fit plus encore. Il revendiqua les droits qu'avaient les écoles séparées d'Ontario, en rapport avec l'instruction des enfants catholiques de cette province, et fit accepter en principe une base de règlement qui fut jugé idéal par S. E. Mgr l'archevêque de Toronto, et qui fut depuis, adopté et présenté au gouvernement par la S.S.T. Ass. M. Ricard est un des grands bienfaiteurs de l'Hop. St-J. et de la C.A.S. de Sudbury. Il est prés du Bureau. de Santé. Membre des F. C., de l'U. St-J., des A., des F. N. du Can. et du club Parois. St-L. Récréations: lecture et étude des questions économiques et scolaires.
Marié à Palmyre-Victoria Baxter en 1902, il convola en 1920 avec Louise Beckerique, de Paris, France. De son 1 er mariage naquirent : Irène, Baxter, Cléon et Évangéline. En politique, indépendant. - Domicile : 146, ouest, rue Elm.. Sudbury, Ont.
Source : Raphaël OUIMET, éd., Biographies canadiennes françaises, treizième édition, Montréal, 1937, 461p., p. 198. Le texte a été reformaté et les erreurs typographiques ont été corrigées.
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© 2004
Claude Bélanger, Marianopolis College |